Un quarté désordonné
Fleury, Besançon, Brest et Chambray. D’ici un mois, Toulon/Saint-Cyr aura affronté ces quatre adversaires et mis un terme à sa saison régulière. Objectif minimum : deux victoires
Plus la saison régulière approche de son terme, et plus le calcul est simple : il faut gagner. Encore. Au moins une fois de plus que Chambray ou Paris 92, devant les Toulonnaises au classement. Seule condition pour éviter de revivre l’immense déception de la saison dernière qui avait vu les coéquipières de Catani contraintes de céder la huitième place à... Chambray au goal-average particulier. Des Chambraysiennes que les Toulonnaises retrouveront d’ailleurs le 3 avril lors de la 22e et dernière journée de la phase régulière. Mais la troupe de Sandor Rac a encore les moyens de s’éviter un ultime match de la peur. Comment ? En gagnant déjà ce soir (17 heures) à Fleury par exemple !
Fanny depuis à Fleury
Un joli challenge pour les Toulonnaises, certes jamais aussi dangereuses que dos au mur, mais qui reviennent penaudes depuis 2011 de leur déplacement dans le Loiret (six défaites consécutives). Cette fois, et alors que les play-offs semblent s’éloigner, sera-t-elle la bonne ? Pas certain d’après le dernier entraînement vendredi soir au palais des sports, qualifié de « mauvais »par Sandor Rac... « On a sans doute pris un coup au moral après la défaite face à Nice, poursuit l’entraîneur. Nous avons connu des faillites individuelles, et nous ne pouvons pas nous le permettre. Car si l’ensemble de l’équipe n’est pas à 100 %, on n’y arrivera pas. » Pour autant, le technicien croit toujours à une qualification. « D’après moi, deux victoires suffisent et nous pouvons les décrocher. Les rencontres à domicile face à Besançon et Chambray seront très importantes. Mais pour ne pas se mettre la pression, ce serait bien de gagner à Fleury. » Cela permettrait également de ne pas dépendre des résultats de Paris ou Chambray - qui s’affrontent d’ailleurs un peu plus tôt cet après-midi. Mais peu importe le résultat de cette rencontre. Les Toulonnaises n’ont plus de gros calculs à faire. Juste un dernier coup de collier à donner.