LE TSCV SE QUALIFIERA-T-IL POUR LES PLAY-OFFS ?
Certes, les Toulonnaises sont à la traîne. Un peu. Mais si les points perdus ne reviendront pas, le retard, lui, peut se rattraper. En premier lieu quand on a affaire à des filles qui ne lâchent jamais rien. Qui ont parfois déjoué, mais plus souvent manqué du brin de réussite nécessaire à inverser le cours des histoires. Et dans le money-time, le groupe de Sandor Rac, emmené par des joueuses d’expérience que la pression ou les statistiques défavorables n’effraient certainement pas, pourrait bien faire tourner les vents contraires. Pour récupérer l’une des places qualificatives, il faudra clairement s’imposer au moins deux fois sur les quatre dernières rencontres. C’est jouable, d’autant que les Varoises (9es, 29 points) recevront, lors de la dernière journée de la phase régulière, Chambray, pour ce qui pourrait ressembler à une petite finale d’accession aux play-offs. Car si le ballottage est pour l’heure favorable aux filles d’Indre-et-Loire (7es, 32 points) et aux Franciliennes de Paris 92 (8es, 31 points), ces deux équipes - qui s’affrontent d’ailleurs cet après-midi vont également devoir se coltiner un programme copieux... On aimerait y croire. Et avant tout, on souhaiterait être démenti. Mais les chiffres sont têtus. Avec ce matin 29 points au compteur, Toulon/Saint-Cyr doit, si on en croit les statistiques (voir chiffre ci-dessus), arracher au minimum encore huit unités pour décrocher in fine cette satanée huitième place synonyme de play-offs et (surtout) de tranquillité d’esprit. Soit au minimum deux victoires lors des quatre dernières rencontres. Deux victoires ? Les ReBelles ont mis neuf journées pour y parvenir depuis leur dernier succès à la maison face à... Fleury justement (8e journée, 12 octobre 2018). C’était à SaintAmand (17e journée). Autant dire qu’il va falloir accélérer le rythme. Et fissa... Mais les Toulonnaises partent sans doute de trop loin et leur calendrier n’a rien de facile, avec deux déplacements à Fleury et Brest, ainsi que les réceptions de Besançon et Chambray. Gagner au palais s’avère obligatoire. Réaliser l’exploit à l’extérieur semble difficile. Mais surtout, le retard pris en début de saison paraît malheureusement trop important.