Var-Matin (Grand Toulon)

Ramenez la coupe à la maison !

Pour la première fois de son histoire, le SRVVB disputera une finale de coupe de France. Tombeuses de Paris Saint-Cloud hier, les Varoises affrontero­nt Nantes (18h), vainqueur surprise de Mulhouse

- SANDRINE PAYS

Les joueuses de Giulio Bregoli étaient donc les premières qualifiées hier pour la finale de la Coupe de France qui se jouera cet après-midi (18h) au Palais des sports de Mulhouse. Dans cette même enceinte et pour ouvrir les portes de cette première finale historique pour le club varois, les Raphaëlois­es ont dû batailler quatre sets et près de deux heures afin de mettre au pas une équipe de Paris Saint-Cloud diablement accrocheus­e. Elles qui avaient déjà battu les Francilien­nes à deux reprises cette saison en championna­t ont fait respecter la hiérarchie et ont tout de suite pris les commandes pour ne plus les lâcher jusqu’à la fin du premier set. Dans cette première manche, elles n’ont jamais réussi à creuser un écart conséquent (5-6, 11-12, 1316), si ce n’est sur la fin (16-23), mais ont préservé l’essentiel (2025) grâce à une défense solide et une attaque efficace, emmenée par une Symone Abbott au four et au moulin, bien secondée par une Karolina Goliat toute aussi précieuse.

« L’intention de riposter tout de suite »

Menant une manche à rien, les Varoises pensaient sans doute, après avoir dominé la quasi-totalité du deuxième set (5-8, 8-14, 14-19), prendre une sérieuse option sur la victoire en raflant celuici dans la foulée, mais c’était sans compter sur la réaction d’orgueil des Parisienne­s. Elles qui n’avaient jusqu’alors pas marqué plus de deux points d’affilée, en alignaient cinq d’un coup (20-24

à 25-24), grâce notamment à trois magnifique­s blocs, et raflaient la mise de haute lutte (28-26). Plus régulières, bénéfician­t d’un service plus agressif, les Raphaëlois­es reprenaien­t la main dans le troisième set, durant lequel elles n’ont jamais été inquiétées même si elles n’ont, une fois encore, pas disposé d’une marge de manoeuvre exceptionn­elle (55, 9-13, 15-18). Elles ont accéléré lors des derniers échanges en s’appuyant toujours sur un jeu très varié (19-22 à 20-25). « Après notre passage à vide dans le deuxième set, nous sommes revenues sur le terrain avec l’intention

de riposter tout de suite », confiait hier Micheala Abrhamova. Et c’est

ce que nous avons fait ». Sur leur lancée, les joueuses de Bregoli ont logiquemen­t fini le travail dans un quatrième set qu’elles ont nettement dominé (6-10, 13-18, 16-23). Les Francilien­nes, moins en jambes, n’ont plus trouvé les ressources nécessaire­s pour inverser la tendance et le Saint-Raphaël Var VB affrontera cet après-midi Nantes vainqueur surprise de Mulhouse (3-1) dans l’autre demi-finale. Une équipe nantaise que les Raphaëlois­es ont déjà battue cette saison (3-2) en championna­t et qui paraît bien plus à leur portée que les Alsacienne­s qui semblaient imbattable­s et qui aurait eu l’avantage d’un palais des sports tout acquis à leur cause.

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(Photo PQR L’Alsace) Les Varoises peuvent lever les bras, elles sont à trois sets d’un titre que le SRVVB n’a encore jamais accroché à son palmarès.

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