Maxence Alehause ou la passion du tir sportif au plus haut niveau
Solide gaillard de 15 ans pour 1,89 m, Maxence Alehause pratique le tir sportif depuis l’âge de 9 ans. « Je tirais dans le jardin avec des pistolets à bille et ma grandmère m’a demandé si je ne voulais pas essayer dans un clubdetir! » Ni une ni deux, « Mamie » l’a entraîné dans son club, la Société de tir de Toulon et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a eu bien raison car Maxence s’est épanoui dans cette discipline exigeante au point de devenir un des meilleurs Français.
Intégré au pôle espoir régional
Il s’adonne depuis lors principalement au tir au pistolet à air comprimé à 10 m et au pistolet 22 long rifle à 25 m. L’année sportive se divisant en deux semestres, chacun consacré à une des deux disciplines. Sportif de haut niveau, intégré au pôle espoir régional (région Sud) depuis deux ans avec une dizaine d’autres tireurs, Maxence s’entraîne trois fois par semaine (une centaine de tirs à chaque fois, pendant 2 à 3 h) et suit une préparation physique.
Champion de France , e en
Le travail paie et les résultats n’ont pas tardé à arriver. 2018 a été une grande année avec deux titres de champion de France décrochés en individuel à 10 m à Tarbes et un par équipe dans sa catégorie (cadet). Il était donc attendu au tournant en 2019 à Lanester avec la pression supplémentaire du dossard jaune que porte un tenant du titre. Il s’est classé 4e et 8e en individuel et a décroché une médaille de bronze par équipe, avec forcément une pointe de regret, mais ce sera pour revenir plus fort ! Son classement actuel en cadet est 2e Français en 25 m vitesse olympique (VO) et 7e Français à 10 m. « Ce n’est pas un sport très médiatisé, regrette Maxence. Et sa pratique est onéreuse avec tous les déplacements. Mes objectifs maintenant sont de continuer l’entraînement pour participer aux sélections nationales et pouvoir intégrer l’équipe de France pour pouvoir affronter d’autres nations. » Il est déjà sélectionné par la ligne nationale pour des entraînements spécifiques en VO. « Et bien entendu, dans un coin de ma tête, l’objectif final serait une participation aux Jeux olympiques de 2024 à Paris, mais il reste encore beaucoup de travail, d’autant qu’il y a aussi le lycée. » C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite !