Les profs de Beaussier au secours des élèves
Profitant de la journée portes ouvertes du lycée Beaussier d’hier, une soixantaine d’enseignants représentant les syndicats FO, SNES-FSU, Sud et CGT se sont rassemblés devant les grilles pour attirer l’attention des parents et des futurs élèves de seconde. Ils ont décortiqué les réformes « Blanquer » projetant avec la baisse des dotations horaires, l’appauvrissement des soutiens pour les élèves de terminale et la disparition des séries générales, à la suite des diminutions des heures de cours (de 35 à 28 heures par semaine).
Manque de places
Le corps enseignant note également la suppression de postes entraînant, de fait, la constitution de classes d’au moins 35 élèves. De surcroît, les secondes devront choisir leurs trois spécialités dès le deuxième semestre, avec l’obligation d’en abandonner une en terminale, « sans connaître les informations vers Parcoursup ». Sur la réforme du baccalauréat voulue par le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, les enseignants estiment qu’elle instaure « trente épreuves sur deux ans, sans se préoccuper de la désorganisation des lycées pendant les épreuves communes ». Les syndicats redoutent la perte du caractère national avec des épreuves locales. A l’entrée en seconde, « les lycéens ne seront pas certains d’atteindre Parcoursup devant les sélections sujettes au manque de place (680 000 places pour 800 000 bacheliers), aux critères flous, aux attendus mal définis et au traitements inégaux des dossiers ».