CHÂTEAUVALLON DÉCROCHE UN LABEL
Le ministère de la Culture vient d’attribuer le label « Architecture contemporaine remarquable » au théâtre, bâti dans les années dans ce quartier à la frontière d’Ollioules et de Toulon.
Ollioules
Châteauvallon a rejoint cette semaine la piscine du Port-Marchand, les premiers bâtiments de La Coupiane, le hameau des Sablettes et une trentaine d’autres sites varois déjà honorés par le ministère de la Culture pour leur architecture moderne. Il y a trois ans, c’est le label « Patrimoine du XXe siècle » qui remplissait cet office. On dit désormais « Architecture contemporaine remarquable », histoire de pouvoir également inclure des édifices nés dans les années 2000. Mais l’esprit reste le même. La plaque officielle apposée sur ce haut lieu de création et de diffusion artistique aussi, d’ailleurs. Dévoilée par Robert Bénéventi, maire d’Ollioules, accompagné de Pascale Boeglin-Rodier et de Charles Berling (1), à la tête de Châteauvallon depuis l’an dernier, l’inscription n’a pas encore été mise à jour par les services de l’État. « Un détail », pour Marc Ceccaldi, directeur régional des affaires culturelles à l’origine de la labellisation. « Châteauvallon est parti d’un projet artistique original, explique-t-il. Ses créateurs ont conçu le lieu en fonction de ce projet, et non l’inverse, ce qui est d’autant plus admirable. Aujourd’hui, ce site a véritablement une âme ». Et donc aussi un label pour son théâtre et amphithéâtre au style greco-babylonien, pour ses bâtiments en restanques, leurs pierres brutes et lignes horizontales. Reste à savoir ce que cette étiquette attribuée aux constructions de moins de cent ans, non classées au titre des monuments historiques, va changer. Pas la face du monde, sans doute. Si ce n’est que de Toulon et la Méditerranée à ses pieds, Châteauvallon rayonnera sur un panorama plus large encore. Tant auprès des amoureux de sa foisonnante scène nationale (un autre label du ministère de la Culture), que des adorateurs de ses traits antiques et son visage de calcaire sublimant la pinède. Tel
le lieu de culture global qu’il a toujours rêvé d’être, en somme. 1. Étaient aussi présents Yann Tainguy, adjoint au maire de Toulon et président de l’association Union Châteauvallon-Liberté, Françoise Baudisson, présidente de Châteauvallon, ou encore la conseillère départementale Caroline Depallens.