... Et les critiques de ceux qui n’étaient pas là
Jean-Claude Charlois : « Retenu par des obligations communales, il n’a pu se joindre physiquement à la protestation de ses collègues », annonce le maire de La Garde dans un communiqué. Au demeurant, il « réaffirme sa totale solidarité avec les positions exprimées par le président Falco et les autres maires concernant les conditions d’organisation de la réunion, son caractère partisan, et regrette une manipulation visant à exclure volontairement toute voix dissonante. »
Jean-Louis Masson : : « Les ministres comme le Président ont pris l’habitude de s’annoncer au dernier moment et en catimini, déplore le député .Dansle cadre du débat national, la venue, à l’initiative de Cécile Muschotti, du remplaçant de Nicolas Hulot, n’y déroge pas. Il faut y voir autant leur fébrilité que la volonté de leurs représentants locaux de choisir leur public. (...) En outre, ce débat national, imaginé pour éteindre une grave crise provoquée par la politique et la gouvernance du Président, s’est transformé en campagne électorale masquée. Cela doit cesser ! Ce type de manipulations grossières, payées par les deniers publics, ne devraient pas avoir sa place dans notre République. »
Amaury Navaranne : Le conseiller municipal RN à Toulon note que Cécile Muschotti a organisé « dans le secret le plus total un Grand débat » mais « n’y aura convié ni les maires de la Métropole (même ceux qui avaient fait voter pour elle, comme Hubert Falco), ni le moindre élu d’une autre sensibilité que la sienne. Dans la plus pure tradition de son engagement passé aux Jeunes communistes, elle a donc éliminé d’office toute voix politique discordante, tout opposant. Un débat sans débat… Tout juste une consultation. »