Les réactions de ceux qui participaient...
Erik Tamburi (conseiller municipal d’opposition Six-Fours) : « Chacun sait que je suis très loin d’avoir les idées de Monsieur Macron puisque je conteste fortement sa politique mondialiste et que je suis un élu de droite souverainiste (membre de Debout la France et proche de Nicolas Dupont-Aignan). Pour autant, j’avais besoin d’interpeller le ministre de l’Environnement (...). Madame la députée m’en a donné l’occasion ! Je m’étonne donc de la réaction des maires locaux qui l’accusent d’avoir filtré la réunion et de réunir son électorat. Cela est faux ! Il suffisait de s’inscrire et les questions étaient libres. »
Michel Durbano (conseiller municipal d’opposition La Garde) : « Les Français reprennent possession de la parole politique au sens noble du terme. J’en retiens qu’en tant qu’élu, on doit changer noter façon de faire. Il faut toujours retourner vers les citoyens qui ont besoin d’être entendus. L’attitude des maires a été pitoyable. Ils auraient pu rester en tant que citoyens, mais c’est l’ancienne méthode. C’est le passé...»
William Seemuller (conseiller municipal d’opposition Hyères) : « Je note surtout l’utilité du débat, dans notre pays et dans notre Métropole. Il fallait en passer par là et le pari est gagnant. Je regrette la posture des maires qui consiste à ne pas vouloir se remettre au niveau des citoyens et dans la compréhension de notre société. Les maires devaient organiser des débats. Le maire, c’est la République. Quand la population française exprime ses difficultés à travers les Gilets jaunes, la moindre des choses, c’est de s’arrêter pour écouter et essayer de comprendre. Ce cri est porteur d’avenir. La nature de l’invitation, c’est un faux débat. »