Tout savoir sur la nouvelle saison
Après avoir rejoint Fangio sur les tablettes, le roi Hamilton va-t-il coiffer une sixième couronne ? Cette saison plus que jamais, la machine à gagner Mercedes devra se méfier de la menace Ferrari
Voilà, c’est reparti ! La nuit dernière, tout mordu de F1 normalement constitué a de nouveau réglé sa zapette en mode « race » à l’appel des essais libres 1 du Grand Prix d’Australie. Un rendez-vous initial fixé à 2 heures du mat’, non pas pétantes mais rugissantes. Qui s’est adjugé ce chrono de référence symbolique ? Peu importe ! Si vous voulez négocier en direct les deux virages cruciaux du week-end d’ouverture, qualif’ demain et course dimanche, il est encore temps de brancher votre réveil (voir ci-après). En attendant, bien malin qui pourrait prédire à coup sûr tout de suite le scénario et le dénouement d’une saison 2019 dont la lutte au sommet s’annonce palpitante. Perché tout là-haut, sur la cinquième étoile obtenue l’an passé qui en fait l’égal du « maestro » Juan Manuel Fangio, sa majesté Lewis Hamilton n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. À trente-quatre printemps, l’emblématique autant qu’insatiable champion des temps modernes rêve plus grand.
Séisme à Maranello
Passer la sixième, revenir à une longueur du géant Michael Schumacher, c’est le challenge taille XXL qui se profile droit devant. De quoi le transcender, encore et toujours... Reste à savoir si cette Mercedes W10 pas vraiment éblouissante à Barcelone, sur la piste de la répétition générale, a caché son jeu un peu, beaucoup ou pas du tout. Déjà poussée dans ses retranchements en 2018, la firme allemande, qui vise elle un cinquième doublé Pilotes-Constructeurs de rang, ne pourra pas se permettre le moindre relâchement. Sous peine de tomber de son piédestal. Car la concurrence directe n’a pas fait dans la demi-mesure au tournant de l’hiver. Alerte rouge ! Après avoir raté le coche une fois de plus, même si ce fut de justesse, la Scuderia Ferrari, sacrée madone dont la dernière empreinte sur les tablettes date de 2008, vient de s’offrir une énième révolution. Un séisme de forte magnitude fatal pour Maurizio Arrivabene, le patron poussé vers la sortie et remplacé par le directeur technique Mattia Binotto. Afin de célébrer comme il se doit son 90e anniversaire, le cheval cabré joue la carte de l’audace. Parée d’une inédite robe mate et d’un aileron avant innovant qui fait couler des flots d’encre et de salive, la SF90 possède, semble-t-il, le potentiel de ses ambitions. L’audace de Maranello a aussi un visage : celui de Charles Leclerc ! Le prodige monégasque, promu en lieu et place de Kimi Räikkönen à vingt et un ans, veut saisir sa chance. Sebastian Vettel le sait mieux que quiconque. En 2019 plus que jamais, celui-ci n’aura pas le droit à l’erreur.
Demain : Dimanche :
qualifications (7 h, Canal +) course (6 h 10, Canal +)