La phase 2 du projet de centralité débattu en réunion publique
La réunion publique concernant le projet de centralité s’est déroulée mardi, dans la grande salle de l’espace associatif de La Capelle. Cette réunion organisée par le maire Raymond Abrines et son équipe municipale, a réuni plus d’une soixantaine de Farlédois, curieux, mais aussi inquiets de l’avenir de leur commune.
Débat avec les Farlédois
Après une présentation des trois phases du projet de centralité par le premier magistrat de la commune et de son calendrier d’exécution qui devrait se finir en 2022 (pour la phase 2), ce fut le tour d’un débat avec les citoyens présents. Pendant une heure et demie, les questions ont fusé. Si personne n’était farouchement opposé au projet, c’était plutôt l’inquiétude qui primait. Les élus, parfois tendus, ont néanmoins répondu dans le calme à toutes les questions posées. Le nombre de place de parking : « 25 places sont prévues autour de la place et 50 en sous-sol pour les futurs occupants des logements ». L’avenir du marché actuel et sa prise en compte dans le projet de centralité : «On veut créer un véritable marché, mais il faut aussi que les Farlédois viennent ». L’ouverture de halles alimentaires de 700 m2 en rezde-chaussée des deux nouveaux bâtiments de 15 appartements : « La gestion des halles sera confiée à un gestionnaire privé pour vendre des produits frais et locaux ». Les coulées vertes et l’utilité d’une rue au milieu du projet : « Ce sera une voie de circulation en sens unique autour des bâtiments, essentiel pour la livraison des commerces ».
Réalisation d’un bassin de rétention
La réunion a aussi permis à la municipalité d’expliquer qu’un bassin de rétention des eaux pluviales devait être réalisé, que la création d’un parking souterrain était trop onéreuse pour la commune ou qu’un vétérinaire et une antenne sociale du département allaient venir s’installer dans cette centralité. Si tous les thèmes abordés ont été débattus sans concession, une inquiétude demeure. La phase 3 qui devrait permettre la création d’un parking supplémentaire et d’un jardin public, sera-t-elle toujours d’actualité après les élections ?