Hausse de , % de la mortalité routière en mars
250 personnes ont trouvé la mort sur les routes de France. C’est le troisième mois de hausse consécutif. Cyclistes, cyclomotoristes et piétons sont les plus touchés
Le premier trimestre de l’année 2019 se caractérise par une hausse de la mortalité avec 741 personnes tuées. Comparé à la moyenne sur cinq années (2013-2017), cela représente 25 morts supplémentaires », souligne la Sécurité routière dans un communiqué. Cette hausse concerne principalement les cyclistes (+8 %), les cyclomotoristes (+7 %), et les piétons (+5 %). « La mortalité des cyclistes est la plus forte relevée pour un mois de mars depuis dix ans, avec 18 décès estimés en mars 2019 », constate la Sécurité routière. En
cause, selon elle, «la météo printanière (qui) a favorisé les déplacements », mais également « le relâchement des comportements lié au vandalisme sur les radars », dans le cadre notamment du mouvement des « gilets jaunes ».
% des radars détruits
Début janvier, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, avait fait état de « près de 60 % des radars (...) neutralisés, attaqués, détruits ». Ils seront tous remplacés par de nouveaux modèles plus performants, avait indiqué la Sécurité routière. Juchés sur des mâts de quatre mètres, ces appareils, baptisés « radars-tourelles », voient plus loin et mieux, et « peuvent différencier les véhicules soumis à des limitations différentes », selon le gouvernement. Sur la mesure controversée d’abaisser depuis juillet 2018 de 90 à 80 km/h la vitesse maximale sur 400 000 kilomètres de routes secondaires, la Sécurité routière estime qu’elle « atténue » la hausse de la mortalité.
La vitesse en légère augmentation
Il est constaté « une très légère augmentation de la vitesse moyenne entre décembre 2018 et février 2019, qui reste cependant très en dessous des vitesses pratiquées avant la mise en place de la mesure 80 km/h, ce qui signifie que le gain de vies épargnées est préservé », est-il écrit.