Var-Matin (Grand Toulon)

L’OEIL DE JR

- FAB.P.

L’ex-joueur pro Jean-René Lisnard bichonne depuis plus de cinq ans Medvedev à Cannes au sein de l’ETC (Elite Tennis Center). « C’est le plus Français des étrangers », assure le directeur et fondateur du centre. Aujourd’hui suivi par Gilles Cervara (co-fondateur de l’ETC), le Russe a pu compter sur le soutien de tout son staff et de ses proches en tribunes. Jean-René Lisnard nous en dit un peu plus sur les qualités de son poulain.

C’est un rêve éveillé ou quelque chose de programmé ? Ni l'un ni l'autre. C'est le résultat d'un travail de longue haleine. Daniil avait déjà bien accroché Djokovic en Australie et on sentait que c'était possible. Après, entre le dire et le faire, il y a une marche à franchir. Y arriver devant tous ses proches ici, tout son staff, c'est une belle chose, un beau clin d’oeil. Mais c’est aussi une suite logique, car Daniil est quelqu'un qui progresse tout le temps. Justement, comment faitil pour progresser autant ? C'est une véritable éponge. Quelqu'un de très intelligen­t qui apprend tout le temps. Il le fait peut-être doucement, mais sûrement. Il sait corriger ses erreurs depuis qu'il est au centre avec nous. Il peut perdre une ou deux fois contre quelqu'un et la troisième, il finit par le battre. Il est aussi très humble. Jusqu’où peut-il aller ? Il n’a pas de limites. Ça a été un peu compliqué en début de carrière, mais honnêtemen­t depuis qu’il est là, tout est possible. Il travaille et se donne les moyens.

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