« Indispensable de se porter volontaire pour les enfants »
« Au service des sports, nous nous sommes tous portés volontaires pour venir en renfort des écoles pour le temps périscolaire, la surveillance et la pause méridienne : maîtres-nageurs, professeurs de tennis, éducateurs sportif et personnel administratif. De la même façon, il était indispensable de se porter volontaire pour le test, afin de savoir si on peut côtoyer les enfants en toute sécurité, pour eux comme pour nous. » « Je trouve normal d’être volontaire pour ce test, notamment lorsque l’on travaille avec des enfants. Nous nous devons de les protéger. Cela nous permettra de savoir si on est actuellement atteint. Il est vrai que l’idéal eut été une prise de sang, pour savoir si on a contracté le Covid avant et d’être totalement serein, mais ça vaut quand même la peine de réaliser la démarche. »
Je vais l’enfiler dans votre nez sur à cm ». N’ayant d’autre choix que de faire bonne figure après avoir observé les personnes testées, j’arrive à ne pas me laisser impressionner. Le médecin donne ses consignes : « penchez un peu la tête et faites une profonde inspiration » : la tige s’enfonce dans la narine, donnant l’impression d’une mini-perforation. La sensation est certes désagréable et humidifie les yeux mais le geste est si rapide (quelques secondes) que c’est vite oublié. Reste, dans l’heure qui suit, l’impression d’une narine finalement bien plus débouchée que l’autre. Une façon bravache de positiver un geste qu’il ne faut surtout pas redouter.