Synagogues : « Sur la base du volontariat et sans précipitation »
La prudence est de mise au sein de la communauté israélite. « Il est certain que la période est difficile pour les fidèles. Lundi soir, j’ai reçu quantité de messages de joie à la nouvelle de réouverture des synagogues. Mais la vérité est qu’il ne faut pas se précipiter et que nous ne nous sommes jamais battus pour cela. La vie et la santé de chacun priment sur tout », plaide le rabbin Mendel Matusof, responsable Côte d’Azur et Var, qui compte une trentaine de lieux de culte sur les deux départements.
Vers des ouvertures à la carte
Sa référence absolue pour rouvrir les halls de prière dans le Var ? La parole médicale. « Nous faisons confiance aux autorités sanitaires. C’est le seul avis qui compte. Si l’on peut appliquer les mesures barrières de façon idéale alors aucun problème, mais nous avons l’habitude d’avoir une grande proximité dans nos lieux de culte...», explique-t-il. D’où sa volonté, comme pour les maires avec les écoles, d’une ouverture « sur la base du volontariat et à la carte ». « Certaines synagogues ont une cour, un espace suffisant... D’autres non... Une fois les autorisations validées, chaque responsable de synagogue devra prendre ses responsabilités, préconiser le port du masque et, par exemple, organiser des offices raccourcis. Pour les enterrements, la question ne se pose pas puisque chez nous les cérémonies ont lieu dans les cimetières »,