Claude Lelouch va tourner un court métrage avec Charles Leclerc à Monaco
Avant que le Covid-19 ne barre la route aux organisateurs de l’Automobile Club de Monaco, ce dimanche 24 mai aurait dû voir un héros de l’asphalte ajouter – peut-être – son nom au palmarès du Grand Prix de Formule 1 de Monaco. La bataille n’aura pas lieu, mais une sacrée surprise a fuité hier. Dimanche matin, aux aurores, résonnera le fameux « Moteur, ça tourne et action ! » aux abords du quai Albert-Ier. Derrière la caméra, l’un des plus grands réalisateurs du 7e art et passionné d’automobile, Claude Lelouch. Dans le premier rôle, Charles Leclerc.
« Une traversée de ville un peu clandestine »
De 6 h 45 à 9 heures, les voies du tracé du Grand Prix de Formule 1 seront fermées à la circulation et aux piétons pour permettre le tournage d’un courtmétrage intitulé Le Grand Rendez-vous. Un projet que l’entourage que Claude Lelouch entend garder « secret » jusqu’à la dernière minute mais dont le titre trahit une parenté évidente avec le mythique C’était un Rendez-Vous de 1976. « Il y a bien un lien entre les deux, confirme à demi-mot l’entourage du réalisateur. D’abord, c’est le même réalisateur. Et il y aura une traversée de ville un peu clandestine. » Nous n’en saurons pas plus. « Nous vous laisserons deviner la chute. » Le 15 août 1976, Claude Lelouch avait pris le volant de sa Mercedes 450 SEL 6.9 au lever du jour – le son d’une Ferrari sera utilisé au montage – et parcouru la capitale à tombeau ouvert au départ d’un tunnel du périphérique, porte Dauphine.
La légende du permis confisqué
Un peu plus de 8 minutes plus tard, sa Traversée de Paris, réalisée en un seul plan séquence grâce à une caméra embarquée à l’avant de la voiture, s’achevait devant la Basilique du Sacré-Coeur. Le pilote, Claude Lelouch, y étreignait alors une jeune femme en haut des marches. La légende, entretenue par Claude Lelouch, veut que le préfet de Paris ait ensuite voulu confisquer son permis de conduire. « Il ne l’a gardé que cinq minutes. Il m’a dit que sinon ses enfants n’allaient plus lui parler car c’était leur film préféré .» Cette fois, tout est en règle. Et il devrait y avoir du monde au balcon ! Et une Ferrari ?