Var-Matin (Grand Toulon)

Leur route est déjà tracée

Malgré les incertitud­es liées à la crise du coronaviru­s, Toulon/Saint-Cyr a posé les jalons pour la prochaine saison. Reprise, recrutemen­t, budget... Tout, ou presque, a été réfléchi

- VINCENT WATTECAMPS

La porte de la maison est ouverte. Mais le palais des sports, lui, est fermé jusqu’à nouvel ordre. Privées de leur outil de travail, les Toulonnais­es doivent encore patienter avant de retoucher à la petite balle qui colle. Jusqu’au 8 juillet au moins, date cochée par le nouveau coach Laurent Puigségur pour la reprise de l’entraîneme­nt. En attendant, le chômage partiel se poursuit pour les profession­nelles. Les congés payés prendront le relais. « La reprise sportive se fera sous des conditions médicales strictes, pointe le manager général Vincent Millereux. En accord avec les autres clubs de LFH, il y aura un protocole à respecter, avec des tests pour l’ensemble des joueuses et des staffs. Tout cela n’est pas disponible. Donc on est toujours dans une position d’attente. » Attente de tests, mais aussi attente de connaître enfin la date de début du prochain championna­t, prévue au 22 août avant la crise sanitaire mais que les clubs aimeraient voir repousser au moins à mi-septembre. « C’est important pour caler le programme de reprise, poursuit Vincent Millereux. Tant que la LFH ne se sera pas prononcée, on ne peut rien anticiper au niveau des stages ou des matches amicaux. »

Masse salariale légèrement réduite

Laurent Puigségur, en choisissan­t déjà une date de reprise collective, a donc pris les devants. Quitte ensuite à s’adapter durant l’été et à faire souffler ses joueuses pendant quelques jours. « Malgré les incertitud­es, nous n’avons pas voulu rester les bras croisés. On essaye d’anticiper au maximum. L’arrivée de Laurent signe le début d’un nouveau cycle, donc nous cherchons à mettre à profit cette période pour réfléchir sur l’avenir et le développem­ent du club. » Flair ou simple chance ? En décidant en tout cas dès janvier de réduire la masse salariale et le budget global pour 2020-2021 (qui sera de 1,8 million d’euros), ainsi que de faire signer des jeunes joueuses à fort potentiel (Tonds, Mandret, Wierzba), le TSCV a fait, semble-t-il, les bons choix. « L’ensemble des clubs s’attend à des difficulté­s économique­s, nous aussi, avoue le manager général. Mais nous ne voulons pas céder à la panique. L’acceptatio­n sans réserve ni condition, et pour la seconde année consécutiv­e, de notre budget par la DNACG est la preuve que nous avons des bases solides. » Assez solides pour rester debout dans le brouillard. Mais quand même, vivement l’été !

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(Photo PQR/Le Bien Public) Les ReBelles (ici Bulleux, Kramer et Rozemalen) devront patienter encore un peu avant de connaître de nouvelles émotions collective­s.

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