Décibels sous contrôle à Agay et Anthéor
Après de nombreux appels de la population pour se plaindre des bruyants vrombissements en bord de mer, les polices nationale et municipale ont procédé à des contrôles à Agay et Anthéor, qui sont amenés à se reproduire. Avec un sonomètre, il était vérifié l’adéquation entre les décibels émis et la norme inscrite sur la carte grise. Chez les deux- roues, huit infractions au bruit et la vitesse ont été relevées ; dix concernant les voitures.
Un appel venu tout droit d’un central téléphonique, comme il en arrive des dizaines par mois sur les téléphones fixes, a éveillé les soupçons d’un retraité fréjusien. À raison. Il faisait l’objet d’une tentative d’escroquerie que la police nationale, alertée par la victime, a pu mettre au jour et interrompre. Tout commence par l’appel d’une personne motivant sa sollicitation en ces termes : « Nous sommes la société X et nous sommes chargés par le ministère de l’Intérieur d’effectuer le contrôle de toutes les habitations, afin d’établir un label rouge ou vert dans le cadre de la crise du Coronavirus. » Avec l’ambition de caler un rendez-vous pour la visite d’un commercial. Le seniot, pas tombé de la dernière pluie, est intrigué. Il fait part de cet appel à la mairie, puis prévient la police nationale. Une fois sur place, l’employé procède à une expertise des murs, de l’air ambiant et conclut qu’il y a « toujours une déperdition énergétique ». Il préconise de réaliser une série de travaux. Mais vendredi dernier, les forces de l’ordre sont sur place. Elles interpellent le commercial et ouvrent une enquête pour escroquerie, afin de remonter à la base du dispositif qui a, semble-t-il, déjà fait d’autres victimes.