Nice : le Terminal ne devrait pas rouvrir avant
Le trafic aérien quasiment à l’arrêt, l’aéroport Nice Côte d’Azur regroupe ses activités sur le T2. Une baisse d’activité qui pourrait durer et suscite des craintes sur le tourisme et l’emploi
L’aéroport cloué au sol. Ou quasi. Après la crise du Covid, le tarmac niçois, géré par la société anonyme privée Aéroports de la Côte d’Azur (ACA), ronronne à 2 % de son activité habituelle. Un fonctionnement plus qu’au ralenti pour la deuxième société aéroportuaire française après les Aéroports de Paris. Alors que 130 destinations sont desservies au départ de Nice en temps normal, actuellement, seuls deux avions décollent chaque jour.
Probablement au premier trimestre
Conséquence : toute l’activité a été regroupée au Terminal 2 et le Terminal 1, réservé aux vols internationaux qui ne sont plus programmés pour l’instant, est fermé. Il ne devrait rouvrir que l’année prochaine. Pas avant mars 2021, avançait, jeudi soir, le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la
Côte d’Azur, Jean-Pierre Savarino, interviewé par nos confrères d’Azur TV. « Il rouvrira en fonction de la reprise du trafic, nuançait, hier, un porte-parole d’Aéroports de la Côte d’Azur. Qui a précisé : « Selon les prévisions actuelles, ce devrait être au premier trimestre 2021. Ce pourra être en janvier comme en mars ou en février. Maintenant, si, de manière inattendue, le trafic venait à reprendre en septembre, le Terminal 1 rouvrirait avant la fin de l’année. » Un scénario à affiner donc. Et qui fait peser la double crainte de la fréquentation touristique sur la Côte d’Azur cet été et de possibles licenciements chez les prestataires et sous-traitants de l’aéroport (lire ci-dessous). Pour le tourisme, «les prochaines décisions gouvernementales et des pays qui sont habitués à nous visiter seront prépondérantes », affirme Jean-Pierre Savarino, qui redoute cependant « l’absence de l’essentiel de la clientèle à valeur ajoutée avec un fort pouvoir d’achat ». Sur le volet social, l’angoisse est là. Plus vive que jamais.