Polémique en cascade : la suite
À la suite de l’affirmation de Michel Durbano, parue hier dans nos colonnes et selon laquelle « voter Masson, c’est voter Falco », Jean-Louis Masson répond à son tour à son adversaire de gauche. « Je regrette profondément les méthodes de campagne de M. Durbano : mépris et dissimulation », lance-t-il. L’ancien maire de La Garde, candidat a un nouveau mandat, commence ainsi par évoquer le « mépris des engagements citoyens de ses contradicteurs et la dissimulation de ses propres soutiens politiques. Il y a autant de personnalités sans étiquettes sur chaque liste et chaque liste a reçu des investitures. Telle est la réalité. M. Durbano est insincère en voulant la masquer ». Il insiste ensuite sur un certain « mépris et dissimulation des réalités institutionnelles ».« M. Durbano sait-il que sans la Métropole, aujourd’hui, il n’y aurait pas de grand parking Gérard-Philipe gratuit, pas de rénovation de l’avenue du erBIMP, pas de parkings relais pour le futur TCSP, etc. demain, pas de rénovation de la place de la République en centre-ville, pas de relance économique d’ampleur pour contrer les effets de la crise sanitaire ? Ce sont bien des projets dans l’intérêt des Gardéens. L’enjeu n’est donc pas un enjeu d’ego personnel mais un enjeu d’intérêt public. Il est hors de question de se soumettre à qui que ce soit. En revanche, l’intérêt de La Garde est de s’inscrire dans une majorité qui existe déjà puisque, dès le premier tour, la majorité d’Hubert Falco a obtenu sièges sur . » Et Jean-Louis Masson de conclure : « Les propos de M. Durbano ne sont soit pas à la hauteur de la situation soit insincères, soit les deux à la fois. »