5 façons inédites de s’aérer les neurones
La culture a-t-elle vécu ce temps d’arrêt comme un tremplin pour se réinventer ? À voir...
1 Halte à la surproduction
La décélération forcée n’est-elle pas une perche à saisir pour lever le pied côté cinéma, musique et édition. En finir avec cette logique de suites, préquels, remakes et autres déclinaisons infinies de franchises qui finissent par affadir les (bons) souvenirs que nous avions de la version initiale. Du énième Star Wars, qui n’a plus la « force » avec lui, à la reformation d’Oasis tellement « souhaitée », mais au goût si éventé, quel intérêt ?
2 Le retour de l’underground
En remettant en avant une culture dé-formatée, agile et mouvante, la pandémie a peutêtre permis d’y voir plus clair entre « artistes » et « produits » lancés à grands coups de bazooka marketing.
3 Le drive partout
Cinéma sur un parking cannois, le plein de « super »... livres en médiathèque, voici venu le temps de la nouvelle consommation culturelle grâce au bon vieux drive décliné à toutes les sauces. Celles-ci ayant l’avantage de ne pas tâcher, à la différence de celles des fast-foods, mais d’épanouir. En principe.
4 Faire faire plutôt que faire...
Avec l’avancée de la technologie (lire par ailleurs), les outils ne manquent pas pour déléguer ce qu’autrefois nous entreprenions seul. À l’image de Paul, le « robot-artiste » anglais, qui, grâce à son oeil électronique, vous refait le portrait en quelques minutes, ou encore Teo, le « tas de boulons » pianiste virtuose venu d’Italie, qui lit les notes numérisées et rejoue illico du Bach ou du Chopin.
5 Lennon revisité
Avec son « Imagine » qui appelle à un monde meilleur, de l’au-delà, John Lennon chante certainement « Tu peux dire que je suis un rêveur, Mais je me sens de moins en moins seul ». Il est toujours bon de positiver. À l’heure où le « Floyd » n’a rien de Pink, mais vire au sale cauchemar américain.