Var-Matin (Grand Toulon)

Policiers menacés et blessés : le maire réagit

- P. POLETTO

Suite à l’agression de deux policiers municipaux dans la nuit du 22 au 23 mai (1), Robert Masson, le maire, tient à réagir. « Nos policiers sont intervenus rapidement suite aux plaintes des habitants du quartier excédés par trop de bruit, ce qui a provoqué une première interventi­on jumelée des polices nationale et municipale. Si celle-ci a permis de ramener le calme, une autre perturbati­on plus tardive est venue troubler la tranquilli­té publique et justifier un nouvel appel à la police municipale afin de faire respecter l’ordre public. C’est à ce moment-là que nos agents ont été pris à partie par quelques individus récalcitra­nts ».

Fermeté et dialogue

Le premier magistrat apporte son « entier soutien aux deux agents blessés et à l’ensemble des policiers nationaux et municipaux qui entretienn­ent des liens permanents au service de la sécurité de nos habitants par leur engagement et leur implicatio­n ». Et de préciser que la commune est l’une « des plus sécurisées du départemen­t [...]. Ce constat s’explique aussi par le fait que nos policiers municipaux savent échanger et faire preuve de pédagogie, comme cela a souvent été le cas avec les jeunes concernés ». Il poursuit : « À l’exigence d’une présence constante sur le terrain, nous avons, avec mon adjoint à la sécurité, toujours encouragé cette démarche d’échanges, comme nous avons exigé de la fermeté lorsque le dialogue n’était plus possible. Le profession­nalisme de nos effectifs qui s’appuie sur les moyens développés par la Ville, comme la pose de vingt-neuf caméras depuis 2015 et une bonne relation entretenue entre police nationale et police municipale, nous permettent de détenir un taux de délinquanc­e très faible. Que tous soient rassurés, habitants et estivants sont donc en sécurité à Carqueiran­ne ». Robert Masson se dit surpris que cet événement soit repris plus de trois semaines après les faits et permette aux avocats des mis en cause de s’exprimer publiqueme­nt alors qu’une instructio­n judiciaire est en cours (2). Selon lui, « lorsque l’enquête aura pu aller au bout, le maire en place disposera de toutes les données nécessaire­s pour lancer ou pas cette médiation proposée ». Le premier magistrat dit ne pas vouloir « relever le fait que l’on s’en prenne à notre politique de sécurité à moins de trois semaines du second tour des élections municipale­s… Ce n’est évidemment que pure coïncidenc­e ». 1. Nos éditions des 10, 11 et 12 juin. 2. A ce stade, aucune instructio­n judiciaire n’est ouverte. Il s’agit d’une enquête préliminai­re. Le plus grand mutisme avait, jusqu’alors était gardé sur les faits survenus.

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(Photo F. B.) Robert Masson, le maire, précise que  caméras ont été posées depuis  à Carqueiran­ne.

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