Un conseil dense et relativement contenu...
Le tout premier conseil municipal du nouveau mandat de Gilles Vincent et sa nouvelle équipe d’adjoints et conseillers, s’est déroulé lundi dans l’ancienne salle de restauration scolaire. Plus kitch que Marc-Baron, mais plus spacieuse, cette salle permet le respect des distanciations réglementaires imposées. Ce premier rendez-vous engageait un ordre du jour très dense dont la majeure partie était consacrée au débat d’orientation budgétaire 2020 et à l’attribution des fonctions et délégations municipales aux élus.
Orientation budgétaire
Une orientation budgétaire égrainée par la nouvelle première adjointe Anny Esposito, en charge des affaires financières et budgétaires. Les recettes sont estimées à 6,8 M€ avec une certaine baisse due au covid (120 000 €). Elles sont constituées pour partie de 706 000 € au titre de la dotation forfaitaire (baisse de 1,32 %), contenant la dotation solidarité rurale de 77 000 € (+2,51 %), la dotation nationale de péréquation à hauteur de 106 000 € (-2,93 %), des impôts et taxes de 4,9 M€, entre autres. Les dépenses de fonctionnement restent stables avec des charges à caractère général de 1,357 M€, des charges de personnel tout aussi stable après transfert de 11 agents à la Métropole en 2019. Les charges de gestion courante s’élèvent à 516 000 €, dont les subventions aux associations (237 000 €), au CCAS (108 000 €) et à la caisse des écoles (23 000 €). Enfin, l’encours de la dette s’élève à 560 654 € .Ledernier emprunt en cours actuellement correspond à 104 € par habitant (prévision de 95,64 €/hab. en 2020). Pour les villes de même strate, la moyenne est de 844 €. La capacité de désendettement de la commune au 31 décembre est de huit mois, ce qui mérite d’être souligné.
Les projets
Les grandes lignes des projets ont été dévoilées : la réfection et l’entretien de la cantine scolaire – déjà en cours pour 100 000 € –et des réparations dans l’actuel foyer des jeunes de la rue des Mimosas. L’étage de la Poste sera transformé en logements sociaux pour 300 000 € alors que la réhabilitation d’un logement social du Pin Rolland coûtera 30 000 €. À cela s’ajoutent la poursuite des études et la mise en concurrence du projet de la maison Fliches Bergis à hauteur de 300 000 € ,lerenouvellement de la flotte automobile municipale pour un montant de 122 000 € , la rénovation de l’éclairage sportif pour 80 000 € ,larénovation du foyer des anciens à 200 000 €, entre autres.
Alors que cette séance la plus longue de l’histoire de ces dix dernières années de conseils mandréens touchait à sa fin (près de quatre heures de débats budgétaires et autres projets en cours ou à venir), un membre de l’opposition a relevé le manque d’annonce d’intention d’engagement de la municipalité face à la problématique environnementale : « Il faut détacher un camion de pompiers en permanence durant la saison sur le Pin Rolland afin d’intervenir sur les feux au plus vite. Pourquoi ne pas avoir prévu de structure de rétention pluviale sur l’ex Marinière et de reprocher au maire le projet immobilier audessus du stade… » A cela, le maire Gilles Vincent répondait : « Je vais mettre ça sur le compte de votre jeunesse et vos débuts à nos côtés. Venez nous voir quand vous voulez, on se fera un plaisir de vous informer et de vous expliquer tout ça ! On ne vous a pas attendu pour faire les choses et prendre soin de notre environnement… » Il est h , le débat se clôt enfin ! Apaisé par l’engagement de Romain Vincent comme de Jean-Renan Le Pen, de travailler à l’avenir dans une opposition constructive.
Pour terminer, le maire a annoncé un nouveau projet : la création d’un foyer des jeunes flambant neuf (en remplacement de l’actuel) doublé
d’une salle associative pour un coût global de 800 000 €, dont 80 000 engagés en 2020 pour lancer les études.