Marina Rollman revient au Colbert
Le théâtre accueille en septembre l’humoriste suisse au débit de mitraillette, qui sévit sur France Inter. Elle revient jouer Un spectacle drôle les vendredi et samedi octobreàh. Rés. : ....
Le 1er septembre 1939, l’armée allemande entrait en Pologne. Le lendemain l’Angleterre et la France exigeaient son retrait. Le 3 septembre, elles déclaraient à l’envahisseur. Le 10 mai 1940, à l’issue de ce que les historiens appelleront « la drôle de guerre », les forces d’outreRhin envahissaient la Belgique et la France. Le 17 juin le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français annonçait la demande d’un armistice. Le 18 juin à Londres, qu’il avait rejoint la veille, le général de Gaulle appelait à l’honneur, au refus de la soumission. Les ondes de la radio anglaise, la BBC, portaient sa détermination. « La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre… » Il invitait tous les Français, où qu’ils se trouvent, à s’unir à lui, dans l’action, le sacrifice et l’espérance.
Une croix de Lorraine face au large
Hier, au rond-point de l’entrée des plages du Mourillon, ces pages d’histoire ont été rappelées en présence des délégués des associations patriotiques. Escorté du jeune porte-drapeau de l’association varoise éponyme qu’il préside, Louis Fiori a lu l’Appel à la résistance du général de Gaulle. Il a déposé une gerbe devant la croix de Lorraine dressée face au large. Jean-Luc Videlaine, préfet du Var, le contre-amiral Olivier Le Bas, adjoint opérationnel au préfet maritime, Hubert Falco, maire de Toulon, Geneviève Levy, députée du Var, les conseillers régionaux Philippe Vitel et Yannick Chenevard, Robert Cavanna, adjoint au maire de
Toulon se sont inclinés devant la stèle. Le représentant de la Fondation de la France libre également. Il appartenait à l’autorité préfectorale de lire le message de Geneviève Darrieusecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées : « En quittant le sol national le général De Gaulle choisissait l’exception, refusait l’abaissement. Aucune organisation n’existait pour soutenir son action. Tout était à bâtir. Le général De Gaulle était la première voix à s’opposer publiquement à l’armistice. Il lançait un appel de ralliement, il allumait ce flambeau de la résistance dont la flamme allait grandir sans jamais s’éteindre. Cet héritage demeure et, plus que jamais, “l’homme du 18 juin” constitue un élément de notre consensus national et une part de notre identité collective. »