La parenthèse détente

La playlist « fatiguée »

À peine déconfinés et déjà abrutis de travail à la fin de la semaine ? À quoi ça sert de courir en se tuant la santé, au fond ? Dédiée aux fatigués du système et à tous ceux qui ont envie de prolonger la pause en s’asseyant sur le trottoir ou en quittant l’autoroute, cette playlist décomplexante.

Fatigué, Renaud

« Jamais une statue ne sera assez grande pour dépasser la cime du moindre peuplier… » On attaque par ce sublime texte rageur de Renaud, si vous êtes d’accord.

S’asseoir par terre, Alain Souchon

Depuis le temps qu’on est sur pilote automatique, qu’on ne fait pas nos paroles et pas notre musique, on a le vertige sur nos grandes jambes de bazar, alors pourquoi pas s’asseoir ? ». Ah qu’on l’aime,

Souchon !

Quand t’es dans le désert, Jean-Patrick

Capdevielle

Gros, gros tube hexagonal, dans les années quatrevingt. « Les fantômes du syndicat des marchands de certitude se sont glissés jusqu’à ma dune pour me faire changer d’attitude, c’est pas très populaire le goût de la solitude... » : un texte beau comme l’antique, et des guitares qui accrochent.

Le jour s’est levé, Téléphone

C’est le dernier single du groupe, juste après l’album Un autre monde. Et le jour se couchera un an après la sortie de ce titre, pour Téléphone, qui se séparera en . La chanson enregistrée à Miraval dans le Var, restera longtemps au top .

La Dame de Haute-Savoie, Francis Cabrel

Quand vous serez vraiment fatigués de cette vie « ou tu marches, ou tu crèves », peut-être déciderez-vous, vous aussi, de prendre un peu de hauteur, et d’aller vous réfugier dans ce sympathique gîte de haute montagne.

Imagine, John Lennon et The Plastic Ono Band

Cet hymne utopiste et pacifiste, reposant et zen, qui s’écoutait en boucle dans les ashrams de Katmandou au siècle dernier, a forgé une bonne partie de la culture pop des années soixante-dix. On y revient !