Var-Matin (Grand Toulon)

PLAN DE RELANCE EUROPÉEN Les Vingt-Sept se retrouvero­nt mi-juillet pour tenter de surmonter leurs divergence­s

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Face à la crise économique gravissime provoquée par la pandémie, les dirigeants de l’Union européenne (UE) se sont réunis, hier, par visioconfé­rence mais n’ont pris aucune décision, prévoyant de se retrouver, en personne cette fois, mi-juillet à Bruxelles pour trouver un accord sur un plan de relance massif. Un accord sur ce plan de  milliards d’euros marquerait une étape majeure dans la constructi­on européenne. Car cette somme sera pour la première fois empruntée au nom de l’UE sur les marchés. Le sommet virtuel a permis à chaque dirigeant de dévoiler ses objectifs et ses marges de négociatio­n, sur la propositio­n de la Commission destinée à soutenir une économie européenne sinistrée. « La constructi­on juridique proposée par la Commission n’a pas été mise en question... Que la Commission puisse pour ainsi dire émettre des obligation­s n’a été remis en question par personne », a souligné la chancelièr­e allemande. Les désaccords demeurent, en revanche, sur la taille du plan de sauvetage de  milliards d’euros et quelle sera la part de garanties et de dettes, a souligné Angela Merkel, appelant à un « accord rapide » à ce sujet. Quant au Premier ministre néerlandai­s Mark Rutte, il a émis des doutes sur la conclusion d’un accord : « Il est incertain qu’il soit finalisé à ce moment-là ou que nous ayons besoin de plus de sessions, ou qu’elles aient lieu pendant l’été ou plus tard. Nous allons examiner tout cela », a-t-il déclaré. Les Pays-Bas font partie des quatre pays « frugaux », avec l’Autriche, la Suède et le Danemark, très réservés sur ce plan de relance qui bénéficier­a, selon eux, avant tout aux pays du Sud...

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