« J’espère que cela va permettre à d’autres victimes de sortir du silence »
« Je travaille depuis ans. Tout est parti du fait que j’ai rappelé qu’il fallait, pendant le confinement, organiser les services en réquisitionnant seulement les agents indispensables, comme la règle l’imposait. Le maire n’a pas du tout apprécié que je propose cela, préférant que tous viennent travailler. Il a fini par s’énerver et me frapper au visage… J’ai été arrêté pendant un mois et demi. J’ai perdu kilos… Le retour a été très difficile. J’ai la boule au ventre. Le maire ne m’a plus adressé la parole, mais a lancé une enquête administrative contre moi… Cette manifestation tombe à quatre jours du second tour… Je n’y ai aucun intérêt : je ne vote même pas à Carcès. Je pensais que tout cela allait “sortir” et se régler bien avant… Je suis fils de Harki, de ceux qui sont arrivés avec une valise en … Mon père m’a toujours dit de rester “droit”, honnête. On ne m’achète pas ! Que ce soit ce maire, ou un autre après lui, c’est la même chose : il faut que ça s’arrête. Aujourd’hui, je veux surtout que la parole se libère. Depuis quelques années, des agents sont, comme moi, les cibles de ces comportements violents. J’espère que d’autres victimes vont sortir du silence en étant assurées que les syndicats et les collègues seront bien là pour les soutenir. »
que soient réquisitionnés les agents pour préparer les écoles. J’ai convoqué Djamel Djouabi, qui m’a répondu qu’il avait mis tout le monde en congé… En ans de gestion dans communes, je n’ai jamais touché personne : c’est pas à ans que je vais commencer. Il s’agit d’une simulation outrancière et d’un refus d’obéissance de la part d’un cadre qui n’a produit aucun rapport en ans… Je m’interroge d’ailleurs