Var-Matin (Grand Toulon)

Le capitaine Christophe Trouchon n’est plus

- P. G.

Le  mai dernier, disparaiss­ait le capitaine Christophe Trouchon. Les circonstan­ces actuelles n’ont pas permis de rendre à ce militaire les honneurs qu’il méritait après près de  ans au service de son pays et plus particuliè­rement au sein du e régiment d’artillerie de marine de Canjuers. Engagé en  à l’école d’applicatio­n de l’artillerie, Christophe Trouchon rejoint les rangs du e RAMa en  où il est nommé sergent. Sous-officier proche de ses hommes, il s’investit dans la préparatio­n d’examens profession­nels qu’il obtient aisément. Au même titre qu’il s’élèvera dans la hiérarchie parmi les sousoffici­ers, il occupera des postes à responsabi­lités. Son investisse­ment sans faille lui permet de réussir les épreuves de sélection profession­nelle. En , il accède

au corps des officiers et sera promu capitaine quatre ans plus tard. Artilleur de marine, il sera affecté outre-mer en Guadeloupe et aussi en Polynésie française. À ces retours en métropole, il demandera à servir de nouveau au

e régiment d’artillerie de marine. Christophe Trouchon a servi l’institutio­n militaire pour des missions de courte durée (Guadeloupe, Polynésie française) comme pour des opérations extérieure­s (Bosnie-Herzégovin­e, Djibouti, Cameroun, Afghanista­n, Gabon et Irak). Au cours de ces

nombreuses missions, il contribuer­a de manière déterminan­te à la réussite de son détachemen­t par son profession­nalisme et son implicatio­n constante. Il a su mettre en avant ses qualités de meneur d’hommes et de chef. Le capitaine Trouchon était décoré de la croix de la valeur militaire, de la croix du combattant, de la médaille d’outre-mer agrafe « Moyen-Orient », de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze, de la médaille de la défense nationale échelon or, de la médaille de reconnaiss­ance

de la nation, de la médaille commémorat­ive française agrafes « ex-Yougoslavi­e » et « Afghanista­n », de la médaille de la protection militaire du territoire agrafe « Sentinelle ». Emporté trop jeune par la maladie, il laisse une femme et deux fils.

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(Photo DR.) Le capitaine Trouchon lors de sa dernière OPEX en Irak.

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