Nouvelle manifestation devant l’hôpital
Un nouveau “Mardi de la colère” au centre hospitalier de La Ciotat. Comme un peu partout en France, le personnel de santé s’est réuni devant l’établissement dans lequel il travaille, soutenu par des associations et des anonymes, pour rappeler, encore une fois, que « la santé n’est pas une marchandise ». « Il y a plusieurs raisons à notre colère, indique Sylvie Fardella, secrétaire adjointe du syndicat CGT Santé 13. La première, c’est la prime Covid. À La Ciotat tous les agents l’ont touchée sauf quelques personnes, ceux qui n’ont pas eu le droit de travailler pour des raisons de santé et le personnel en étude promotionnelle, c’est-àdire les aides-soignants qui sont retournés à l’école suivre un cursus d’infirmier. Les étudiants infirmiers “standards”, eux, ont eu une prime, pourquoi ces quatre ou cinq personnes n’y auraient pas droit alors qu’elles ont fait le même travail ? On demande que ces agents aient aussi une prime pour le travail accompli .»
À Paris le juillet
Autres points au coeur de la manifestation : la revalorisation des points d’indice gelés depuis dix ans, l’augmentation de tous les salaires de 300 euros, l’arrêt des fermetures de lits, l’annulation de la dette des hôpitaux, de la loi Santé et T2A et l’investissement massif dans le matériel médical. Et attendant d’obtenir satisfaction le prochain rendezvous sera délocalisé : « Une partie des agents du centre hospitalier de La Ciotat montera à Paris le 14 juillet, termine la déléguée syndicale ciotadenne. On va monter à la Bastille ! »