Var-Matin (Grand Toulon)

Ce chemin vous fera traverser un sous-bois de chênes, un départ sympa pour cette rando

- TEXTES ET PHOTOS ALAIN MAESTRACCI amaestracc­i@nicematin.fr

Comme toujours, une fois arrivé au sommet c’est waouh ! Mais... une fois arrivé seulement. Quoique non, j’exagère. Nous avons réalisé cette randonnée pour vous quelques jours après le déconfinem­ent et il y avait déjà du monde, même des Russes ! Donc, si vous voulez trouver une place sur le parking, n’y allez pas trop tard. Une fois votre véhicule garé, prendre le chemin GR51 derrière l’église du village. Vous n’aurez pas de problème pour trouver, il y a des petits panneaux fléchés, il suffit de lire. Ce chemin vous fera traverser un sous-bois de chênes, c’est un départ très sympa pour cette rando. À un moment, vous allez croiser une autre piste, la b.252. Il faudra prendre à droite, toujours sur le GR 51, et continuer à monter sous les chênes afin d’arriver sur une piste DFCI (défense contre les incendies). Vous ne pouvez pas la manquer : il y a une grosse citerne en plein milieu d’un champ.

Là, il faut prendre à gauche – et donc quitter le GR 51 – pour remonter la piste qui va tourner à droite et vous arriverez alors sur un replat, c’est-à-dire, selon Le Petit Robert, « une partie plate en épaulement sur une pente ». Plusieurs espaces verts avec de la belle herbe vous tendent les bras pour pique-niquer. Le panorama est magnifique. Des arbres peuvent faire office de parasols pour une petite sieste. Vous pourrez également faire une pause en redescenda­nt du pic de Courmettes.

Mais il faut d’abord y aller ! Après le replat, vous apercevrez un chemin immatricul­é b.189 qui monte, on peut même dire que la pente est assez forte. Les choses sérieuses commencent ! Mais c’est agréable quand même puisque l’on marche à travers les arbres, donc à l’ombre. Arrivé à une zone dénudée, prenez à droite, passez sous un verrou rocheux – toujours b.189 – et prendre un nouveau sentier qui monte. Cette partie, depuis ce sentier jusqu’au sommet, est, vous l’avez compris, la plus difficile. Car, mine de rien, ça monte bien ! De plus, la pente, certes large, est quand même jalonnée de cairns (tas de pierres) donc attention de ne pas déraper, glisser et chuter. Surtout en redescenda­nt car n’oubliez pas que la descente est souvent plus dangereuse que la montée. Et ça monte, ça monte, heureuseme­nt à l’ombre, on ne voit plus le sommet donc on se dit que c’est pour bientôt... l’arrivée. Perdu. Ça monte encore. À un moment, vous marcherez sur des grands rochers plats, soyez prudents. Mais comme je vous l’ai dit, une fois arrivé en haut : waouh ! Le panorama (photo panoramiqu­e du haut) est vraiment époustoufl­ant. Prenez le temps de l’admirer, de le photograph­ier, de faire plusieurs selfies...

Disons qu’en faisant une petite pause, il faut bien deux heures et demie pour monter à un rythme normal. La descente demande moins de temps. Et une fois retourné à votre voiture, n’hésitez pas à visiter le joli village de Courmes – l’église Sainte-Madeleine datant du XVIIIe siècle, le lavoir et le four communal – et de boire un petit verre pour vous désaltérer, vous l’avez bien mérité !

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