Un coach en 4 actes
Légende de Montpellier (neuf titres de champion de France, une Ligue des champions), l’ancien pivot Laurent Puigségur n’a pas brillé que dans le hand. La preuve par quatre.
1. Il a été élu municipal À la mairie de Jacou (Hérault), village de 7 000 habitants. Pendant douze ans. « Six à la communication et six à l’école et à la jeunesse, confie-t-il. J’étais encore sur la liste (du socialiste Renaud Calvat, réélu maire, Ndlr), mais en dernière position, car je savais que je venais à Toulon. »
2. Il a un gymnase à son nom À Jacou, toujours. La Halle de sport Laurent Puigségur. « Le maire est venu me voir, en me disant qu’il aimait mes valeurs... Et qu’il voulait donner mon nom au gymnase. » S’il n’était pas très chaud au début, il apprécie l’hommage. Et son immense photo (époque joueur) qui orne la façade.
3. Il est surnommé Peggy « Depuis que j’ai 8 ans... Mes voisins, des jumeaux, m’ont appelé comme ça et c’est resté », sourit Puigségur. Si bien qu’aujourd’hui, « beaucoup de handballeurs ne savent pas que je m’appelle Laurent »!
4. Il est mordu... d’escargots En bon Catalan, il raffole de cargolade, plat typique fait d’escargots grillés et de lard. À tel point qu’il a fini par en « cultiver »et« récolter » lui-même. « Oui, j’ai été héliciculteur », rigole-t-il. Au début des années 220 000 quand il était au chômage. Avec pas loin de bêtes, quand même. L’aventure a duré deux ans.