Var-Matin (Grand Toulon)

Dans l’idéal j’aimerais ouvrir mon restaurant dans le Sud”

- LAURENT AMALRIC lamalric@nicematin.fr

Comment passe-t-on des bancs de la e aux cuisines de Jean Imbert ? A la base je viens du football. J’étais à l’INF de Clairefont­aine lorsqu’une fracture tibia péroné en plein match m’a coupé net dans mon élan. J’avais  ans, mais le collège n’était pas fait pour moi... Grâce à ma conseillèr­e principale d’éducation, j’ai pu bifurquer vers un stage en cuisine. C’était ça ou les conneries... Là, j’ai toqué à la porte de L’Acajou – devenu Mamie – de Jean Imbert, qui m’avait impression­né dans Top Chef dont il venait de remporter la saison . Je n’avais aucune formation. Mais ma chance c’est qu’il aime les jeunes qui ont la niaque. J’ai pu faire mes armes chez lui six mois avant d’entrer en CAP Cuisine à Paris.

Comment gérez-vous la suite de l’aventure ? Le jour de mes  ans, je me suis dit qu’il fallait que je claque mon premier poste de commis de cuisine dans une très belle maison. C’est là que j’entre chez Guy Savoy à La Monnaie de Paris. Un an et demi très très dur mais qui me permet de voir ce que c’est que l’excellence. Je suis un globe-trotter de la cuisine, j’ai besoin de bouger. C’est comme ça que je me retrouve ensuite second, puis chef de Simone. J’ai à nouveau eu ce manque de troisétoil­es et j’enchaîne sur le Plaza Athénée d’Alain Ducasse en tant que demi-chef de partie. Je prends ensuite un gros poste de chef pour l’ouverture des Pères Siffleurs dans le XVe et survient la propositio­n de Top Chef...

Quel est le degré de piston ? Aucun ! La production m’a contacté par Instagram. En tant qu’aventurier de la cuisine, je ne voulais pas rater ce train. J’ai postulé en passant tous les castings sans rien avoir à perdre. Je pense que ma fougue et ma jeunesse ont fait la différence. Au final j’ai pris ça comme une colonie de vacances !

La destinée tropézienn­e étaitelle nouée avant la sortie de l’émission ? Oui. Au milieu de Top Chef, Jean Imbert m’avait déjà proposé d’être son bras droit pour ToShare. Il faut savoir que l’ouverture était prévue bien avant l’été. J’aurais pu retourner dans le XVe, mais à ce moment-là Saint-Tropez était le bon choix.

A l’aise avec les produits duSud? Oui, d’autant que j’ai grandi à

Comment sont celles avec Pharrell Williams ? Parfaites. Nous nous sommes rencontrés autour d’événements parisiens avec Jean et on continue par Facetime pour SaintTrope­z.

Sa venue tropézienn­e est-elle définitive­ment compromise cetété? Non, non. Il viendra peut-être... C’est censé être fin août... Même si c’est encore compliqué.

Mes tatouages ce sont juste des coups de folie”

Comme chez Pharrell, votre look est-il étudié ? Je fais partie de la nouvelle génération de cuisiniers, grandie avec le portable, les réseaux sociaux... L’image c’est important, mais mon look c’est moi, je ne cultive rien. Tous mes tatouages sont faits à l’arrache. Sur la peau, j’ai du piment, du citron, des cowboys... Aucun message particulie­r. Juste des coups de folie. Le prochain à Saint-Tropez ne saurait tarder ! [rire]

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