Var-Matin (Grand Toulon)

Jarry : « Good Singers sera bon enfant »

L’humoriste est aux commandes de ce nouveau divertisse­ment musical, à découvrir demain soir, à 21 h 05 sur TF1. Voix d’or et véritables casseroles ambulantes tenteront de piéger des célébrités.

- PROPOS RECUEILLIS PAR JIMMY BOURSICOT jboursicot@nicematin.fr

A près avoir mené l’enquête dans Mask Singer afin de deviner qui étaient les artistes camouflés dans d’improbable­s costumes, Jarry reste dans le registre vocal. Cette fois, l’humoriste âgé de 42 ans est chargé de la présentati­on de Good Singers, une adaptation du format turc Is That

Really Your Voice ?

Dans cette émission diffusée sur TF1, des équipes de célébrités (Cartman, Amir, Julie Zenatti, Anggun, Chris Marques et Titoff pour la première) doivent déterminer qui, parmi un panel de chanteurs anonymes, a une voix divine... ou pas. Six manches leur permettron­t d’accumuler les indices et d’affiner leurs choix et d’engranger des fonds pour des oeuvres caritative­s. Interrogé par téléphone, Jarry est impatient de voir quel accueil le public réservera à ce programme, pour lequel il assure avoir effectué un travail « colossal ».

Vous aviez une réelle envie de passer à l’animation ?

Oui, depuis quelques années, avec TF, on réfléchiss­ait à un programme qui pourrait me correspond­re. Ça va faire sept ans que je fais de la télé régulièrem­ent. J’avais envie d’être un peu la locomotive. D’habitude, je ne me pose jamais de questions quand je suis invité, je viens faire le foufou. Là, je me suis intéressé à un concept dans son intégralit­é, j’ai adoré.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cet exercice ?

C’était passionnan­t de voir le travail effectué en régie, autour de la lumière, etc. Good Singers met en lumière des gens qui ne sont pas des profession­nels de la chanson. Ce sont des anonymes, des serveurs, des comptables, des banquiers... J’avais envie de défendre une télévision populaire, intergénér­ationnelle. Ce n’est pas une compétitio­n, il n’y a pas de gagnant ni de perdant. Good Singers sera bon enfant, good vibes.

On est dans la lignée de Mask Singer ? Le concept est quand même très différent. Ce qui est amusant, c’est de trouver, parmi les douze personnes qui se présentent devant nous, des voix incroyable­s. Mais à l’inverse certains ne savent absolument pas chanter. Entendre quelqu’un en prime time mal chanter pendant une minute, c’est très très drôle. On a l’impression

de voir son oncle un peu gênant, en fin de soirée.

Vous avez regardé la version turque avant de vous lancer ?

Non, je ne voulais pas être influencé ni connaître la mécanique. J’ai tout découvert au fil de l’enregistre­ment. L’émission est née dans le contexte du confinemen­t. Pour tout le travail de préparatio­n, on était chez nous et on communiqua­it par Zoom.

Vous auriez aimé être candidat ?

Moi ? J’aurais adoré ! J’aurais chanté un truc du genre Étienne,

Étienne, de Guesch Patti. J’aurais chanté super faux. Mais on s’en fout. On n’a que des exemples de gens qui maîtrisent, qui ont des voix de dingues. On en viendrait même à culpabilis­er en chantant seul dans notre voiture. Il faut y aller, se faire plaisir.

Good Singers est une grosse machine, mais vous avez enregistré avec seulement quinze personnes dans le public... Dit comme ça, c’est horrible. Mais dans ma tête, je me disais qu’on était deux mille. Après, comme on avait douze chanteurs et six invités, il y avait quand même de l’ambiance. Et surtout, on était tous très contents de retrouver les plateaux, de pouvoir

se parler à nouveau en face, de sortir un peu de nos cuisines !

Les deux premiers numéros ont déjà été enregistré­s. Comment avez-vous trouvé le résultat ?

J’ai trouvé l’émission très rythmée. Toutes les sept minutes, on découvre si on a un bon ou un mauvais chanteur. Soit on est émus, soit on est morts de rire. On peut jouer en famille, faire de petits paris...

La tradition des grandes émissions estivales et familiales vous parle ?

J’ai toujours aimé ça. Fort Boyard, par exemple. C’est magnifique qu’elle continue après si longtemps. Mais on a aussi besoin de nouveautés, de surprises. Parce que le père

Fouras, il était déjà vieux il y a vingt-deux ans !

Pendant le confinemen­t, vous aviez le Jarry Show sur YouTube. Vous poursuivez, vous aimeriez l’adapter à la télé ?

Je pense que ce serait super sur TFX ou TMC. Tous les lundis, je sors une interview. Cette semaine, c’était Michaël Youn. La semaine suivante, ce sera Claude, de Koh-Lanta. Le format fait trente minutes, je l’ai retravaill­é. Je pense que ça va être top. On découvre l’invité autrement. Il y a des défis, une chronique de voyance qui s’appelle

Dans les boules de Jarry...

‘‘ J’avais envie de défendre une émission populaire, intergénér­ationnelle”

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