Un espace pour les médecins au Brusc
C’est le Dr Stéphanie Guillaume, 3e adjointe au maire, qui a exposé mardi au conseil municipal le projet de création d’un pôle médical au sein de l’Espace Jules-de-Greling, situé rue Marius-Blondil et dont la ville est propriétaire. « Nous souhaitons y installer deux médecins, avec lesquels nous proposons de signer des baux professionnels d’une durée de six ans. Le loyer mensuel s’élèvera à 550 euros pour chacun. »
Trois médecins à terme
Dominique Nemeth (opp. gauche) a demandé si l’on aurait la garantie que ces médecins ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires ou non. Et c’est le maire qui lui a répondu : « Les deux premiers médecins qui vont s’installer dans ce pôle médical exerçaient déjà au Brusc, en secteur 1. L’un d’eux voulait partir car ses locaux n’étaient pas adaptés et cela nous a permis de le retenir. Il y a de la place pour un troisième médecin. On ne va pas faire les difficiles, si un exerçant en secteur 2 est candidat, on l’acceptera. Le manque de médecins est une réalité, même sur le littoral. » A ce sujet, questionné par Erik Tamburi (opp. droite) sur les conséquences de la fin du numerus clausus, JeanSébastien Vialatte a répondu : « Ce n’est pas compliqué, il faut dix ans pour faire un médecin. »
payer les droits d’occupation du domaine public aux forains qui participeront. Cette décision « n’est pas un gage de manifestation qualitative », a estimé Didier Garcia (opp. droite), tandis que Dominique Nemeth (opp. gauche) s’est inquiété de l’accord de la préfecture. Au premier, le maire a répondu : «Je prends acte de votre position, tout à fait respectable. » Au second : «Cen’est rien de plus que le marché du samedi, en plus petit. Et cette manifestation ne nécessite pas la présence de la police nationale. »
Rugby club du Pays six-fournais
En fin de séance du conseil, Frédéric Boccaletti (photo ci-dessus) a questionné Jean-Sébastien Vialatte sur sa réaction au jugement du tribunal administratif du juin dernier, donnant raison au Rugby club du Pays sixfournais dans le conflit qui l’oppose à la ville (voir Varmatin du juillet). « Nous allons faire appel de la décision, a assuré le maire. Mais cet appel n’étant pas suspensif, nous allons leur donner des créneaux à la rentrée. »