Pénalisé avant de démarrer !
La spectaculaire percée de Fabio Quartararo au top niveau ne ravit pas tout le monde, semble-t-il. En témoigne cette réclamation adressée à la FIM par une main anonyme après son roulage de reprise accompli au circuit Paul-Ricard les et juin. Selon le mystérieux dépositaire, la Yamaha R chevauchée par le Niçois sur le tracé du Bol d’Or bénéficiait d’éléments de compétition interdits par le réglement en vigueur en Grands Prix pour encadrer ce type de séances d’essais privés. L’intéréssé, qui ne pensait pas enfreindre la loi puisqu’il avait posté plusieurs photos de sa machine occasionnelle sur les réseaux sociaux, s’est abstenu d’évoquer le sujet avant son audition, mercredi à Jerez.
« Pour moi, il s’agit d’une tempête dans un verre d’eau », nous confiait la semaine dernière Hervé Poncharal, patron de l’équipe varoise Red Bull KTM Tech et président de l’association des teams (IRTA). « Je n’ai aucune idée d’où ça vient. Fabio ne s’est pas caché, il a agi au grand jour.
Franchement, de quel avantage a-t-il pu bénéficier ? Ce genre de coup bas me fait penser à une discipline automobile que l’on ne veut pas copier. C’est petit, mesquin, minable. Ça ternit l’esprit que l’on veut garder en MotoGP. »
Alors que l’on attendait un simple rappel à l’ordre, le collège des commissaires de course a décidé d’infliger au Niçois une pénalité, mercredi, tout en reconnaissant le caractère involontaire de sa faute. « El Diablo » sera ainsi contraint de ronger son frein durant minutes, ce matin, au début des essais libres du GP d’Espagne. Un « recul » pour mieux sauter ?