Var-Matin (Grand Toulon)

La France n’oublie pas les heures sombres de son histoire

- M. SK.

Le 16 juillet 1942, en ordonnant la rafle du Vel D’hiv, l’Etat français commettait l’irréparabl­e, contre des hommes, des femmes et des enfants, qui n’étaient coupables de rien et qui avaient fait confiance à la patrie des Droits de l’homme. Dimanche une journée nationale célébrait leur mémoire. A Toulon, devant le Mémorial de la déportatio­n et de l’internemen­t, le souspréfet Julien Pourredon, directeur de cabinet du préfet du Var, a rappelé l’histoire. Le contre-amiral Alban Lapointe, de nombreux élus, dont la députée du Var, Geneviéve Levy, le vice-président du conseil régional Yannick Chenevard, premier adjoint au maire de Toulon, les représenta­nts de la communauté juive de Toulon, ceux des corps constitués et les délégués et porte drapeaux des associatio­ns patriotiqu­es se sont inclinés à l’appel du clairon.

Ils ont déposé des gerbes de fleurs en mémoire des victimes des crimes racistes et antisémite­s de l’Etat français. Ils se sont souvenus de ceux qui ont bravé les risques et qui ont incarné nos valeurs les plus précieuses pour sauver des juifs.

Regarder l’Histoire en face

Ils sont les anonymes ou révélés « Justes parmi les Nations. » En entretenan­t la flamme du souvenir, les participan­ts n’ont pas oublié les population­s tziganes, homosexuel­les, handicapée­s, victimes elles aussi de la folie meurtrière de l’occupant allemand et de son auxiliaire zélé, le régime de Pétain. « L’esprit de vigilance doit nous animer. Il doit être celui d’une jeunesse éclairée et consciente de son passé », concluait l’autorité préfectora­le.

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(Photo M. Sk.) Hier, une journée nationale célébrait la mémoire des victimes crimes racistes. Elle rendait hommage aux « Justes» de France.

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