Les radars performants font leur retour
« À l’origine, l’État avait prévu d’avoir radars automatiques en fonctionnement en France fin , un objectif qui n’a pas été atteint, notamment en raison des actes de vandalisme [pendant la crise des « gilets jaunes ». Ndlr.] », indique la Ligue de défense des conducteurs. L’association revendique près de , million de membres, « des conducteurs qui n’en peuvent plus de la répression à outrance qu’ils subissent notamment à travers les radars et les limitations de vitesse ». « Fin , la France comptait finalement radars automatiques, soit de moins qu’en , poursuit-elle. Les seuls chiffres que les autorités ont donné sur le nombre de radars dégradés viennent de l’ex-ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. »En mars , il évaluait à % le nombre de radars fixes dégradés et neutralisés depuis le début du mouvement des gilets jaunes. « Avant , il y avait eu une véritable baisse des accidents de la route, et sans les radars, qui ne sont arrivés qu’après, plaide la Ligue. Les radars ne sanctionnent que la vitesse (et les feux grillés), pas l’alcoolisme, ni les stupéfiants, ni les nids-de-poule meurtriers pour les deuxroues. Et ça débouche sur une machine à cash pour l’État qui a besoin d’argent. Ça lui a rapporté près de milliards d’euros entre et », conclut l’association. Les recettes affectées à la La Sécurité routière rétorque que « la quasi-totalité de la recette des amendes issues des radars automatiques est affectée à la lutte contre l’insécurité routière, à un niveau national et local. » En , près de % de cette recette ont certes été reversés au budget de l’État au titre du désendettement, mais « ces millions d’euros proviennent uniquement des recettes liées aux amendes forfaitaires majorées », précise la Sécurité routière. Sur une année, selon la même source, le coût total des accidents corporels est estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros.