Var-Matin (Grand Toulon)

Sécurité sanitaire

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Selon les règles nationales, depuis le  juin, le port du masque est obligatoir­e là où les gens se croisent, sachant que le nombre de séances a été réduit dans les cinémas, notamment pour éviter les rencontres de publics entre deux films. « Ils n’enlèvent le masque qu’une fois assis et quand le film commence », précise

Eva Brucato, du Royal. L’obligation du port dans les lieux publics clos depuis le  juillet n’est pas imposée dans les salles de cinémas et théâtres, en posture assise. « Il y a l’espace en ce moment, faut pas rêver, on n’est pas collés les uns aux autres », avance Olivier Mangot, de l’Olbia à Hyères, comme explicatio­n plausible à ce choix du ministère. « Depuis la réouvertur­e, nous appliquion­s déjà des mesures maximalist­es, rappelle Alain Poujol. Les gens sont plutôt contents de ces obligation­s, car ça leur permet de venir voir des films sans avoir le sentiment qu’ils risquent quoi que ce soit. Venir au cinéma actuelleme­nt n’est pas plus risqué que de venir au cinéma il y a un an, où on aurait pu attraper une gastro qui passait ! Je n’ai jamais entendu parler d’un seul cas de contaminat­ion de covid dans une salle de cinéma. »

La limite de la demi-jauge levée finalement le  juin par le ministre de la culture ne change rien. « C’est ridicule, parce qu’aucun cinéma en France et en Europe n’allait dépasser sa jauge dans le climat actuel ! rigole doucement Olivier Mangot. Il aurait même dit qu’il fallait garder un tiers de la salle, ça n’aurait pas posé problème, car on est tous en surcapacit­é en ce moment,

ce qui est logique ». Un siège libre est laissé obligatoir­ement entre chaque groupe (pas plus de  personnes). Sans oublier les mesures de désinfecti­on entre chaque séance, le gel à hydro à dispositio­n...

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