BEYROUTH AU COEUR
L’énorme explosion qui a eu lieu mardi soir sur le port de Beyrouth a entraîné la mort d’au moins 113 personnes tandis que des dizaines d’autres sont portées disparues. On déplore également 4 000 blessés.
Nombreux appels à la solidarité
La Région s’organise pour aider
Ils évoquent le Liban avec émotion
Beyrouth mutilé. Traumatisé. Des quartiers entiers soufflés, sont devenus champ de ruines. Rien d’autre que des squelettes d’immeubles, des gravats, des fils qui pendent, des bris de verre, des voitures retournées. Et la mort et la souffrance à chaque coin de rue. La capitale du Liban, ce pays déjà brisé par tant de drames, pleure ses morts, recherche ses disparus, soigne ses blessés dans un chaos indescriptible, dans le tapage des sirènes hurlantes... Les hôpitaux sont saturés, les soignants débordés.
Le Cèdre en cendres
Le Cèdre en cendres et le coeur du monde entier battent à l’unisson de ce jour de sang et d’horreur pour les Beyrouthins. Notamment sur la Côte d’Azur où la solidarité s’est immédiatement organisée dans un immense élan. Unis par les liens de la Méditerranée, solidaires de ce pays frère, les collectivités territoriales, comme la Région Sud, le Département des Alpes-Maritimes, ou encore la ville de Nice, mais aussi la Principauté de Monaco ont d’ores et déjà assuré Beyrouth de leur soutien humanitaire et financier. De leur côté, les Libanais azuréens, meurtris dans leur chair et loin des leurs, réunis en associations ou simples particuliers, multiplient les actions et les appels aux dons en priant pour Beyrouth, ville martyre. Et en se demandant comment elle pourra s’en relever.