Var-Matin (Grand Toulon)

PLUS VERT QUE NATURE

1500 m² de gazon sans billes de caoutchouc noir Deux nouveaux synthétiqu­es pour le stade Fernandez

- V. R. vrabisse@varmatin.com

C’est une transforma­tion loin du ras des pâquerette­s que subit actuelleme­nt le stade JeanAlex-Fernandez. Depuis le 9 juillet dernier, les pelouses synthétiqu­es des deux terrains – rugby et foot – sont en cours de remplaceme­nt. Et, assure Laurent Bonnet, le nouvel adjoint au maire de Toulon délégué aux sports, aux côtés d’Olivier Prud’homme, responsabl­e technique des terrains de sport, la Ville a fait le choix de la qualité. En témoigne la somme investie pour changer quelque 15 000 m² de faux gazon : 662 000 euros, taxes comprises, soit près de 45 euros le mètre carré.

Usage intensif

La collectivi­té a notamment opté pour une pelouse dont l’aspect s’approche de celui d’un gazon naturel, grâce à des fibres hautes de six centimètre­s et plusieurs tons de vert. Surtout, la technologi­e des modèles choisis répondra aux besoins des diverses pratiques sportives. La pelouse du terrain dédié à l’ovalie présente notamment une sous-couche absorbante afin que les évolutions des joueurs soient amorties et que le terrain soit homologué pour la pratique du rugby en compétitio­n. Les sportifs pourront s’en rendre compte dès le 4 septembre et la réouvertur­e prévue de la structure. Une mise à niveau rendue nécessaire par l’utilisatio­n intense de ces deux terrains. Car si les revêtement­s ont été changés il y a moins de 10 ans, en 2011, ils ont connu la fréquentat­ion de cinquante mille personnes par an ! En plus des sept cents sportifs de clubs, le stade Jean-Alex-Fernandez reçoit en effet quatre cents scolaires, entre autres du collège Django-Reinhardt… par semaine !

Écolo et économe

D’où le choix de rester sur une pelouse synthétiqu­e : « Un gazon naturel, c’est dix à quinze heure d’utilisatio­n maximum par semaine, détaille l’adjoint au sport. Là, on est à 47 heures pour les scolaires et 82 heures pour les clubs. » L’argument principal pour la conservati­on du synthétiqu­e reste toutefois celui de l’entretien, souligne encore Laurent Bonnet, et la question des économies d’eau et donc l’écologie. Sans compter que non seulement les nouvelles pelouses sont issues de matériaux recyclés, mais qu’en plus les anciennes seront, à leur tour, revalorisé­es. Les gazons synthétiqu­es du stade JeanAlex-Fernandez, si leur utilisatio­n reste la même, devraient tenir entre dix et douze ans. Il n’empêche que du gazon naturel continue d’être utilisé : cet été, les pelouses des stades Mayol et BonRencont­re ont été replantées : « Il en faut tout de même », explique Laurent Bonnet, rappelant que les divisions profession­nelles de foot doivent jouer sur naturel.

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 ?? (Photos Valérie Le Parc et DR) ?? Si le chantier a pris du retard, démarrant en juillet plutôt qu’en juin, la livraison sera à l’heure pour la rentrée, assure Laurent Bonnet (à droite), adjoint au maire délégué aux sports, aux côtés d’Olivier Prud’homme, responsabl­e technique des terrains de sport.
(Photos Valérie Le Parc et DR) Si le chantier a pris du retard, démarrant en juillet plutôt qu’en juin, la livraison sera à l’heure pour la rentrée, assure Laurent Bonnet (à droite), adjoint au maire délégué aux sports, aux côtés d’Olivier Prud’homme, responsabl­e technique des terrains de sport.

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