Pompiers décédés en  : il y avait eu un non-lieu

Les sapeurs-pompiers du Var ont commémoré samedi dernier la disparition tragique, lors d’un accident au retour d’un feu de forêt le  août , de leurs camarades Alain Abad, François Gillet, et Jonathan Vella. Un événement que nous avons bien évidemment relaté dans nos colonnes, dans notre édition d’hier. Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Var, « qui plus que jamais assure son soutien aux familles des disparus et leur réitère leur plus totale compassion » a souhaité apporter des précisions concernant l’article intitulé « Une défaillance mécanique à l’origine du drame », en mémoire «des victimes et en soutien aux familles et cadres sapeurspompiers qui ont été mis en cause dans ce dramatique accident ». Il est en effet indiqué dans notre article que « l’enquête montrera que l’accident est probablement dû à une défaillance de la colonne de direction ». Le directeur départemental du Sdis, chef de corps, le colonel hors classe Éric Grohin, indique que ces éléments sont erronés : « En effet, à la suite de cet accident, une enquête judiciaire a été menée. Des expertises techniques ont été conduites de façon approfondie. Contrairement à ce qui est mentionné dans le titre et dans l’article, il n’a jamais été établi qu’une défaillance technique serait à l’origine de l’accident, ni de lien de causalité entre l’accident et un quelconque problème sur la colonne de direction. À l’issue de cette enquête, le tribunal correctionnel de Draguignan a prononcé une ordonnance de nonlieu, le  février  concernant, notamment, l’officier du Sdis initialement mis en cause. » Var-matin renouvelle sa compassion envers les proches des victimes ainsi que l’ensemble des pompiers du Var affectés par ce drame.