Les « Timbrés » de Timber à l’assaut de la Toile
Pendant le confinement, des artistes ont enregistré des petites vidéos humoristiques. Une fois réunie, la compagnie toulonnaise Timber s’est lancée dans le tournage d’une petite série
Telle sortie d’une chrysalide après plusieurs mois de gestation, le monde de la culture s’efforce de sortir de son état de confinement qui n’a que trop duré. Durant cette période, les comédiens et artistes de tous horizons ont dû s’adapter et rivaliser d’ingéniosité et d’innovation afin de trouver un nouvel angle d’approche théâtral et culturel via un seul mode de communication, le Net !
« Nous nous sommes pris au jeu »
Léo Berny, de la compagnie toulonnaise Timber, raconte son expérience et lève le voile sur son dernier projet : « Ce fut une période très compliquée pour nous tous. Nous étions en manque de scène et de public. Alors, avec mon frère Adelin et un ami Frédéric, nous nous sommes amusés à enregistrer des petites vidéos humoristiques par écrans interposés que l’on postait sur Youtube. Nous nous sommes pris au jeu. Une fois déconfinés et la troupe enfin réunie de nouveau, nous nous sommes lancés dans le tournage et la conception d’une série humoristique. » Un retour à leur première « amour » sachant que les frères Berny détiennent une licence et un master en cinéma rehaussé d’un master à New York formé par Patrizia Van Branden (Amadeus).
Clins d’oeil aux films cultes
«
“La meilleure vidéo au monde” est un court-métrage comique, tourné sur fond de scènes cinématographiques cultes, que nous réadapterons en version “Timbré” ! On y retrouve un clin d’oeil à Braveheart , aux Seigneurs des anneaux, Austin Powers et bien d’autres... ». Une série qui a demandé une dizaine de jours de tournage, dans les plus beaux sites de la région et dont le dernier opus s’est achevé la semaine dernière au Revest en présence d’une quinzaine de figurants et autant en techniciens, maquilleuses et plateaux. Une sortie est prévue en fin d’année pour ce court-métrage autoproduit par la compagnie Timber. Léo Berny avoue être à la recherche d’une production régionale qui pourrait leur donner un petit coup de pouce pour la suite.