Fête populaire et jauge limitée
Covid oblige, la fête populaire des trois premières étapes niçoises du Tour ne pourra être populeuse. Sur ce terrainlà, Christian Estrosi a été formel, en phase d’ailleurs avec Christian Prudhomme : « S’il fallait envisager de baisser la jauge du public aux arrivées, voire lors de la grande cérémonie de présentation des équipes le 27 sur la place Masséna, je le ferai. Mais nous n’en sommes pas là. »
Pas plus de fans
Pour l’heure, le dispositif mis en place pour l’accueil du public par le maire de Nice est très en deçà de la jauge initialement prévue qui était de prés de 7 000 personnes, notamment pour la grande fête de la présentation des 176 coureurs (le 27) qui, de toute éternité vélocipédiste, ouvre le bal du Tour : « Le Premier ministre a fixé la jauge des grands rassemblements à 5 000. Ici à Nice, j’avais décidé qu’elle ne dépasserait pas 2 500. Compte tenu de la situation sanitaire, elle ne sera plus que de 1 650 personnes sur la place Masséna. Pour bien délimiter les espaces barrière, nous installerons les 6 000 sièges de sorte qu’une distance de 2 mètres puisse être matérialisable entre les spectateurs. Afin d’éviter tout rassemblement et cohue, la place Masséna sera d’ailleurs totalement occultée, comme nous le faisons lors du
Carnaval ». Aux arrivées, le public pourrait être encore moins nombreux : 500 au maximum lors du final sur la Prom de la première étape ? C’est sur cette base-là que les réunions de travail bi hebdomadaire entre la Ville, ASO et le préfet avancent aujourd’hui.
Je veux aller voir le Tour ?
Compte tenu de la limitation des jauges, le maire hier a proposé que ceux qui souhaiteraient vivre au plus près le grand départ du Tour 2020 s’inscrivent sur le site de la ville de Nice. Beaucoup de clics en prévision pour peu d’élus. Les modalités de ces « réservations » ne sont pas arrêtées.
Masqué au bord des routes ?
La décision appartient au préfet. « Je ne peux pas me prononcer pour les préfets mais je peux simplement dire que le bon sens le commande », a répété Christian Prudhomme après l’annonce par Christian Estrosi de sa volonté d’imposer le port du masque sur l’ensemble de la ville de Nice.
Fan zone sous surveillance
La vraie fiesta des fans de la Grande Boucle, c’est souvent le long des routes. On y pique nique, on y attend des heures les coureurs pour ne les apercevoir que quelques secondes. En haut des cols, lorsque l’enjeu est à son comble, des milliers de fans se massent souvent dans des conditions que la crise du covid ne permet plus. Résultat : « L’accès à certains grands cols se fera sous condition pour éviter que l’enthousiasme des fans ne fasse voler en éclat les impératifs de distanciation physique ». Dans les AlpesMaritimes comme dans les 32 autres départements, une liste de ces fans zone d’altitude va être arrêtée avec les préfets : le public ne pourra y accéder qu’à vélo ou à pied. Voire avec des navettes qui seront mises à la disposition du public ». Dans les Alpes-Maritimes, cela pourrait concerner Le col de la Colmiane au kilomètre 16 de la deuxième étape.
La télé pour compenser
106 heures de diffusion, 190 pays connectés, 60 chaînes de télévision présente : le Tour est une vitrine exceptionnelle pour les territoires français. Plus fort que n’importe quel guide touristique. Covid oblige, le frisson vélo sera du coup surtout télévisuel cette année : « Pour limiter les risques, nous avons d’ailleurs réduit le nombre des suiveurs du Tour, de 5 500 à 3 000. Cela concerne tout le monde, même les journalistes : ainsi, Laurent Jalabert commentera le Tour avec ses équipes depuis les studios de France Télévisions » ,explique Christian Prudhomme.