Le gros défi du Racing Toulon
Les Bleu ciel et Blanc ont réussi l’exploit la saison dernière de monter en U17 Nationaux avec un peu de réussite suite à l’arrêt lié au coronavirus. Place désormais à la lutte parmi l’élite. Quatrièmes de leur groupe de R1 en 20192020, les Toulonnais ont quand même pu accéder en National et se retrouvent désormais face à un défi immense dans une poule du sud-est toujours très relevée. « Avec l’AS Saint-Etienne, Nice, Monaco, l’OM et les deux clubs d’Ajaccio, entre autres, il y a du lourd. Il va falloir en laisser quatre derrière nous pour nous sauver. Tout se jouera face aux autres clubs amateurs comme nous, tels Air Bel, l’Olympique Valence, le RC Lyon, Andrézieux ou Saint-Priest », explique le coach Arnaud Lequertier. Ce dernier arrive de La Valette où il officiait à ce niveau. Il connaît donc les recettes pour bien figurer. « Il faut un groupe uni et solidaire qui ne doit jamais craquer, même dans les situations les plus compromises. Il y aura des moments difficiles, et c’est là que nous devrons être ensemble » poursuit-il.
Prendre des points aux Lices
Voilà aussi pourquoi le recrutement a été volontairement local. « Non seulement pour valoriser le travail des éducateurs varois, mais aussi parce que les joueurs se connaissent déjà et c’est plus facile pour la cohésion de groupe. Les anciens Gardéens comme Zaieter, Smadhi, Goascol, Heggan, Jaubert et Chalaye ont rejoint le Racing Toulon FC, tout comme Clolus et Bakhiri (EFSR) ainsi que Rossignol (Six Fours), sans oublier les ex Valettois (Esposito, Fievet, Allione et Daniel). Il faut créer un collectif et tout faire pour prendre un maximum de points aux Lices. C’est à domicile que le maintien se décrochera. À l’extérieur, ce sera du bonus. Nous avons des U16 R1 et des U18 R2, c’est-à-dire que ceux qui ne joueront pas en National pourront s’exprimer à un bon niveau. Le directeur sportif, Fred Meyrieu, a fait un boulot titanesque en l’espace de huit ans », conclut-il. Première étape à Nice, avant la venue de l’AS Monaco le 13 septembre. En clair, dans le dur d’entrée...
en entraînant les autres dans son sillage. « Je ne suis pas quelqu’un qui parle à tort et à travers. En général, je le fais dans les vestiaires et parfois individuellement quand je vois qu’il y a un coéquipier
dans le doute », conclut-il. Régulièrement surclassé, Renoncourt est un joueur en avance sur son temps et dont la maturité est étonnante. Nul doute que pour lui, cette saison en National sera révélatrice d’un avenir qui s’annonce doré.