Bilan mitigé pour la braderie
Jeudi, vendredi et samedi derniers, les commerçants du centre-ville de Toulon et du Mourillon ont participé à la braderie. Une centaine de commerçants ont ainsi profité de cette fenêtre supplémentaire, deux semaines seulement après la fin des soldes d’été. Et ce, en l’absence des forains. « C’est une bonne chose pour nous car ça met d’autant plus en valeur les commerçants toulonnais », note-t-on au magasin Mad Vintage, rue d’Alger. Pour qui le bilan des trois jours est positif. « C’est la première fois qu’on participait à la braderie et ,dans l’ensemble, on est content. Le premier jour, on n’avait jamais eu autant de monde pour un jeudi. C’était beaucoup plus calme vendredi, et samedi il y a eu du monde ».
Les dates en question
Rue Berthelot, la patronne de Stylis, une boutique de prêt-à-porter féminin, n’affiche pas le même enthousiasme. « Il n’y a pas d’animation, pas de musique... C’est nul ». Pour elle, les dates retenues ne sont pas les bonnes. « Je l’ai déjà dit et je le redirai aux organisateurs. Maintenir la braderie de Toulon en même temps que celle de Bandol est une erreur. Déjà que les gens ont du mal à venir ici... » « C’est l’histoire de la poule et de l’oeuf... philosophe Xavier Taccard, co-président de l’association Les Vitrines de Toulon. La braderie se situe deux semaines après la fin des soldes d’été et deux semaines avant la rentrée scolaire. C’est ce qui fait que toute le monde organise les braderies à peu près en même temps. C’est la date la plus cohérente ; après il appartient à chaque ville d’être attractive. »
Volumes en baisse
Pour ce qui est du bilan global, Xavier Taccard concède que le volume d’affaires« n’a rien à voir avec les années précédentes », plombé par les attentats
puis la crise sanitaire. Les résultats d’un sondage soumis aux commerçants participants, attendus sous
huitaine, permettra d’affiner le bilan de cette braderie « masquée ».