Var-Matin (Grand Toulon)

Le « Cinéma en liberté » célèbre la sensibilit­é et la réalité sociale

Le festival de courts-métrages, qui se déroulait depuis vendredi, a rendu son verdict ce dimanche soir dans la grande salle du cinéma Le Royal. Le grand prix a été attribué à un film italien

- PA. M.

Dimanche soir, le cinéma Le Royal accueillai­t la cérémonie de clôture du festival internatio­nal de courts-métrages « Cinéma en liberté », créé il y a 9 ans par Lisa Dora Fardelli au travers de l’associatio­n Au coeur des arts. À la suite de la projection de High Dating, film de clôture, choisi par Alix Ferraris, directeur du festival corse « Les Nuits Med », en présence de son réalisateu­r Jules Zingg, ont été dévoilés les films primés. Le Grand Prix a été attribué à Frontiera du réalisateu­r italien Alessandro Di Gregorio. Maud Calmé, la marraine de cette édition, a décerné son prix au film

franco-belge Matriochka­s de Bérangère McNesse. Le prix du jury, composé des cinéphiles Karim Adouane, Samir Bouallegue et Nathalie Jourde, a été attribué à

Qu’importe si les bêtes meurent de la Marocaine Sofia Alaoui. Enfin, une mention spéciale a été donnée à November 1st de l’Anglais Charlie Menton. Auparavant, vingt-huit courts-métrages sélectionn­és sur plus de 350 candidats à la compétitio­n, en provenance des quatre coins de la planète, avaient été projetés en plein air vendredi et samedi à la Tour royale. Lisa Dora Fardelli a précisé que « ce festival s’inscrit désormais dans le paysage culturel varois et propose une expérience collective autour du format du court-métrage peu visible, mais si réjouissan­t ! Il existe tant de ces films à faire découvrir, de talents à dénicher, d’auteurs à encourager, de nouvelles formes à explorer que nous ne sommes pas près d’abandonner, même par les temps qui courent. Ainsi, nous sommes arrivés à vous offrir ces moments magnifique­s dédiés au 7e art malgré la crise sanitaire que nous traversons. » Cinéma en liberté veut être une fenêtre ouverte sur le monde, faire voyager les spectateur­s tout en les questionna­nt sur les divers problèmes du monde actuel.

 ?? (Photo Pa. M.) ?? Lisa Dora Fardelli, fondatrice et présidente de « Cinéma en liberté », au moment d’annoncer les films primés aux côtés des membres du jury Karim Adouane, Samir Bouallegue et Nathalie Jourde, ainsi que de Maud Calmé, marraine de cette édition.
(Photo Pa. M.) Lisa Dora Fardelli, fondatrice et présidente de « Cinéma en liberté », au moment d’annoncer les films primés aux côtés des membres du jury Karim Adouane, Samir Bouallegue et Nathalie Jourde, ainsi que de Maud Calmé, marraine de cette édition.

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