L’étape pour Coquard ?

Deux fois e d’une étape sur le Tour, e des derniers championnats de France, le sprinteur Bryan Coquard (B&B Hôtels-Vital Concept) espère profiter d’un « parcours sélectif » et d’une « grande condition physique » pour goûter à la victoire.

Quatre ans que vous n’avez pas roulé sur le Tour. L’impatience est grande ? Le Tour m’a beaucoup manqué. C’est en ne le faisant pas qu’on se rend compte à quel point il est important. Ça a été un gros vide dans ma carrière. Physiquement, je suis là où je voulais être. Sur les championnats de France, je suis tombé sur un os qui s’appelait Arnaud Démare, mais j’ai montré que je pouvais répondre à des accélérations dans le final.

Caleb Ewan a identifié six possibilités pour les sprinteurs sur ce Tour. La première étape en fait-elle partie ? Un peu plus que  selon moi. Il y en a certaines où je ne sais pas encore si je pourrai passer avec les meilleurs pour jouer la gagne. Mais la première en fait évidemment partie. On l’a reconnue mi-juin avec l’équipe et elle n’est pas si facile que ça, avec une descente rapide dans le final. Commeondit «ilvay avoir du sport ». Je n’ai pas forcément le maillot jaune en tête. Gagner une étape du Tour me fait déjà rêver. Je suis passé proche à deux reprises, mais je ne veux pas me mettre plus de pression en pensant qu’il peut y avoir le maillot jaune en cas de victoire.

Beaucoup de sprinteurs ont choisi de délaisser cette édition si montagneuse. Le maillot vert devient-il un objectif ? Je n’ai pas la prétention en arrivant sur ce Tour de dire que je vais le jouer. La suprématie de Peter Sagan ces dernières années rend la mission complexe. Après, c’est quelque chose qui peut arriver dans ma tête et dans celle de l’équipe si au fil des jours j’obtiens des résultats. J’espère que nous serons amenés à y penser, ça voudra dire que ça se passe bien. Mais avec Caleb Ewan, Sam Bennett et Elia Viviani, il y a quand même un gros plateau.