Var-Matin (Grand Toulon)

San Salvadour : l’accueil de l’hôpital de jour pour enfants rouvre en capacité réduite

- M. M.

Cette semaine, des familles se sont émues des conditions de réouvertur­e de l’hôpital de jour pour enfants handicapés à San Salvadour lundi prochain. Une famille confiait son désarroi et son incompréhe­nsion devant le fait que son enfant auparavant accueilli du lundi au vendredi ne le soit plus qu’une demijourné­e par semaine. Une situation bouleversa­nt le quotidien de cette famille dont l’un des parents expliquait ne pas pouvoir reprendre son travail pour s’occuper de son enfant. Hier, jointe au téléphone, le Dr Élisabeth Grimont-Rolland, directrice du départemen­t médical SSR (soins de suite et réadaptati­on) dont dépendent les hôpitaux de jour, est revenue sur le fonctionne­ment de la structure à partir de lundi après un mois de fermeture estivale. L’hôpital de jour pédiatriqu­e proposait avant la crise sanitaire 17 places… Il a fermé pendant le confinemen­t et a rouvert le 11 mai dernier dans des conditions sanitaires et de prises en charge (uniquement individuel­les) différente­s.

Moins de places

Après-demain, l’hôpital de jour rouvrira « avec des changement­s selon les recommanda­tions départemen­tales, régionales et nationales avec uniquement des prises en charge individuel­les » explique le médecin. En conséquenc­e quatre enfants peuvent être accueillis le matin et quatre autres l’après-midi (et non plus 17) sur cinq jours. « Entre chaque séance (individuel­le) de chaque enfant, il faut désinfecte­r le matériel qui a servi à la rééducatio­n et aérer les salles », détaille le Dr Élisabeth Grimont-Rolland.

Des conditions d’accueil différente­s

« Nous avons répondu positiveme­nt à tous les parents et proposé des prises en charge mais de façon moindre car on ne peut pas tous les prendre vu les conditions d’organisati­ons au sein de notre établissem­ent, indique le médecin. Pour les enfants qui ne sont pas pris en hôpital de jour, ils peuvent bénéficier d’ordonnance de rééducatio­n en libéral. » Quant à la diffusion de l’informatio­n jugée tardive par des parents, « la structure était fermée en août et nous attendions les recommanda­tions de l’AP-HP (Assistance publique des hôpitaux de Paris) et de l’ARS (Agence régionale de santé), répond la directrice du départemen­t médical SSR. La situation évolue et je ne sais pas de quoi sera fait demain. Nous comprenons que c’est très difficile, très compliqué, pour les parents. »

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