Le Parti communiste aussi fait sa rentrée
Préparant la rentrée, c’est dans leur local réhabilité, sis au 22 bis rue d’Antrechaus et nommé “La Fabrique”, que les militants toulonnais du Parti communiste français se sont retrouvés jeudi soir. Moment privilégié où, malgré la distanciation, celles et ceux qui s’étaient investis « dans le militantisme des idées et pour aboutir à cette belle réussite » ont été remerciés par André De Ubeda, secrétaire de la section. Cette rentrée permettait aussi aux participants de découvrir l’exposition d’anciennes affiches de lutte du PCF.
« Produire français et privilégier les circuits courts »
Chacun a pris connaissance du lancement de “L’avenir”, un journal numérique initié par la section toulonnaise Gabriel Péri. « L’avenir appartient aux audacieux, aux indignés, aux révoltés, aux insoumis. C’est le journal de tous les progressistes », mentionnait André de Ubeda. Il apportait d’ailleurs son soutien aux personnels du quotidien La Marseillaise, issu de la Résistance, et actuellement en difficulté.
Rappelant que les militants communistes avaient de tous temps martelé qu’il fallait « produire français », l’orateur indiquait que la situation actuelle incite à privilégier les circuits de distribution courts, générant un impact carbone diminué. Et d’ajouter : « La crise n’est pas que sanitaire, elle est aussi politique, économique et de civilisation ». A cet égard, il revendique la gratuité des masques ou leur remboursement par la Sécurité sociale. Le PCF indique par ailleurs qu’il s’inquiète de l’avenir du groupe Cnim (La Seyne) et des petites et moyennes entreprises dans ce contexte économique et social compliqué.