Var-Matin (Grand Toulon)

Un mois de vendanges

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Cette année est assurément un millésime pas comme les autres... « Malgré la pandémie, nous avons pu toujours travailler au printemps , assure Jean. On a pu garder le caveau ouvert tout le temps, tout en faisant respecter les règles sanitaires. Nous nous sommes adaptés. Cette année, les finances sont au plus bas mais bon, depuis ce mois d’août, on relève la tête. L’espoir réside en ce nouveau millésime et un meilleur printemps l’an prochain. » Sur ce cru 2020, justement, on ne peut encore pas se prononcer. Tradition (ou superstiti­on) oblige, le maître de chai ne pipera mot. « J’attends que tout soit rentré pour juger de la qualité de la récolte », admet Mireille.

« Une année chaude et très sèche »

Toutefois, la famille Ollivier constate une année « très chaude et très sèche. Heureuseme­nt, dans la vallée de l’Argens, là où se situe l’une de nos parcelles, on a des terrains profonds et frais, sourit Jean. Nos vignes ne souffrent pas tant que ça de la sécheresse. » Plutôt précoces les vendanges, à cause de journées chaudes qui durent depuis un bon moment. Voilà donc la famille sur le pied de guerre pour s’occuper de leurs différente­s parcelles, depuis quelques jours. « Cela devrait durer un mois, prédit Jean. Mais par alternance, il faut se laisser le temps de tout préparer au fur et à mesure. » Les baies à maturité complète sont ramassées mécaniquem­ent. « La conduite du vignoble est en culture raisonnée. Les sols argilo-calcaire et la présence d’une source en profondeur permettent une alimentati­on maîtrisée de la vigne, gage de l’obtention de grands vins », conclut la famille.

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Mireille (au premier plan), maître de chai, se réjouit des vendanges de ce cépage très rare dans la région.

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