Des masques et des sourires devant les écoles de Toulon
À l’école primaire de Val-Fleuri, les 170 élèves de CP à CM2 ont profité de locaux désinfectés le matin même. Le maire les a accueillis avec un masque comme tous les enseignants
Huit heures du matin. Au premier rang devant l’école de ValFleuri, à Siblas, Hubert Falco, le maire de Toulon, et Olivier Millangue, le directeur académique de l’Éducation nationale, ont accueilli les premiers élèves de la rentrée et vérifié que le protocole sanitaire était bien appliqué en cette rentrée forcément différente. « Bienvenue dans notre école de sept classes et 170 élèves au total, allant du CP au CM2 », leur a lancé JeanFrançois Audic, le directeur. « Tout a été désinfecté avant l’ouverture et le sera tous les matins. Le gel est là, à disposition. Lorsque c’est possible, les bureaux sont à une seule place pour préserver la distanciation d’un mètre entre les élèves, mais d’autres classes disposent de bureaux classiques à deux élèves. »
« Cependant, le protocole prévoit une distance d’un mètre lorsque c’est possible », précise l’inspecteur d’académie. Depuis la fin de sa rénovation complète, l’école de Val-Fleuri dispose d’un ordinateur et d’un vidéoprojecteur dans chaque classe grâce au Plan numérique. « En outre, nous disposons maintenant d’une salle polyvalente de 117 mètres carrés qui nous sert à organiser la chorale, des lotos… Un bien rare pour un établissement scolaire ! », commente le directeur, qui fait office de guide d’un jour.
« Des directives très tardives »
« Toulon compte 84 écoles (41 maternelles et 43 élémentaires) permettant d’accueillir 14 000 élèves, a complété Hubert Falco, le maire.
Nous avons la chance d’ouvrir cinq classes supplémentaires en cette rentrée. » Mais Val-Fleuri a l’avantage d’avoir été entièrement rénovée cet été… et d’être même dotée d’une alarme attentat dans la cour. « Tout est mis en oeuvre pour la sécurité et la protection des élèves : les adultes – enseignants comme personnel administratif – ont tous des masques. Les élèves se lavent les mains régulièrement et nous restons particulièrement attentifs sur les moments de restauration et de périscolaire où les interactions sont plus nombreuses », ajoute Jean-François Audic. « Je regrette simplement que nous n’ayons reçu les directives de cette rentrée que très tardivement », a ajouté Hubert Falco, remarquant au passage que « depuis le début de la crise sanitaire, les élus de proximité s’adaptaient toujours au mieux ». C’est aussi le cas d’Aurélie et Guillaume, marraine et père de Clémence. Cette dernière entrait, hier, au CP. « On sait que les masques ne sont pas obligatoires pour les tout-petits, mais on en a quand même glissé deux mini dans son cartable et un flacon de gel pour les mains. » On n’est jamais trop prudent.